Arrivé à la Praille en remplacement de William Niederhauser en octobre 2009, Alves, ancien international portugais (36 sélections), avait repris Servette alors que le club militait en Challenge League. Sous la présidence de Majid Pishyar, le technicien est parvenu à faire remonter le club en Super League, au terme d'un barrage épique face à Bellinzone en mai 2011.
Licencié en novembre passé à la surprise générale par le fantasque Iranien, Alves était revenu en grâce après que Hugh Quennec eut repris les rênes du club au printemps 2012. Sous sa direction, Servette a réussi une excellente fin de championnat, décrochant au passage sa qualification pour l'Europa League grâce à une 4e place finale.
Début de saison raté
Malheureusement, le club n'a pas réussi à surfer sur cette vague positive et a complètement manqué son début de saison 2012-2013. En ne réalisant que deux matches nuls lors des huit premières journées, Servette possède actuellement la moins bonne attaque (3 buts) et la défense la plus perméable (15 buts) de Super League.
Par ailleurs, le niveau de jeu de l'équipe a diminué drastiquement lors des dernières sorties, laissant planer le doute sur les capacités d'Alves à renverser la tendance. Avec en outre la mise à l'écart de piliers comme le capitaine Pizzinat, l'international Rüfli, ou l'attaquant Karanovic, le coach portugais a effectué plusieurs choix tactiques discutables. Ses capacités à garder le contrôle de son groupe ont été récemment remises en question dans la presse, notamment via des déclarations de certains membres de l'effectif.
Recrutement de pré-saison manqué
Souvent présenté comme une figure paternelle auprès de joueurs avec qui il entretenait une forte complicité, le technicien de 59 ans n'a assurément pas eu son travail facilité par un contexte extra-sportif délicat, où le recrutement de pré-saison a eu du mal à se dessiner.
si/scho