Collet restera toutefois plus que présent dans l'organigramme du LS, puisqu'il reprend le poste occupé jusque-là par le désormais nouveau président. "J'étais un bon président de Challenge League, mais je me suis demandé si j'étais toujours l'homme idéal pour la suite, explique Collet. Je suis à la tête d'une société (ndlr: Grand Chelem Management) qui emploie une vingtaine de collaborateurs dans un secteur délicat. Alain, avec le Groupe Georges Dentan et ses 300 employés, me semble être plus à même d'assurer la pérennité du club."
Pas de "révolution"
Les deux hommes continueront donc d'agir en binôme, à la seule différence que, désormais, "les 10 à 15% d'autorité qui permettent de prendre une décision finale" ont changé de propriétaire en même temps que les 95% (environ) des actions du club que détenait Collet. "J'espère être un bon président de Super League, déclare Joseph. Pour y parvenir, j'ai énormément besoin de Jean-François."
Il ne s'agit toutefois nullement d'une révolution. Les rôles sont inversés, mais le fonctionnement demeurera le même. Tout comme le budget, qui s'élèvera encore à quelque 7,5 mio de francs pour l'exercice 2013/14.
si/fayet