Le LS respire, Sion inquiète

C'est un match plutôt étrange auquel ont assisté les 10 800 spectateurs de Tourbillon. Tout d'abord parce que les deux équipes avaient décidé de manier un paradoxe certain en se montrant prudentes tout en privilégiant le jeu. Puis parce que rarement une rencontre aussi prudente ne débouche sur autant... d'occasions de buts.

Les deux formations ont eu leurs chances, ce sont les opportunités de Lausanne qui ont été les plus nettes. A l'image d'un tir sur la transversale de Benjamin Kololli dans le temps additionnel de la 1re période, au coeur d'une action qui a permis à Anton Mitryushkin de s'illustrer une nouvelle fois. La décision est tombée à l'heure de jeu, après une lumineuse ouverture de Kololli à destination de Gabriel Torres, dont la puissante reprise directe a fait mouche.

Des défenses qui font froid dans le dos, l'attaque de Sion aussi

Le grand nombre d'occasions qu'il y a eu à Tourbillon est à imputer surtout à la fragilité et l'hésitation des deux défenses. Mais en plus du côté sédunois, les attaquants Moussa Konaté et Chadrac Akolo souffrent d'un inquiétant manque de confiance, illustré par des gestes sans conviction ni précision.

En cas de victoire, Sion aurait pu mettre une option sur la 3e place. Au lieu de cela, l'équipe de Peter Zeidler demeure sous la menace du FC Lucerne, lui aussi battu ce week-end (4-1 par GC) et toujours à deux longueurs.

Pour le LS, en revanche, c'est le soulagement qui prédomine. Les hommes de Fabio Celestini, huitièmes à égalité avec le neuvième Thoune, ont désormais sept longueurs d'avance sur Vaduz.

ats/savi