Le président du FC Sion campe sur ses positions

"Quelques jours après votre attaque (à coups de pied et de gifles) contre Rolf Fringer, présentez-vous vos excuses?", demande le "Blick" au président sédunois. "Je devrais le faire en tant que président de club. Mais en tant que père, je ne tolère pas ce que Fringer a dit à mon sujet ainsi que sur des personnes qui me sont proches. S'il continue, alors nous continuerons aussi!", prévient-il.

Et de préciser qu'on peut présenter sa position comme une "excuse en tant que président" mais en aucun cas comme une excuse envers l'homme Fringer - les deux hommes semblent bien se détester - et pas une excuse non plus de "Constantin en tant que papa" (CC est le père de Barthélémy Constantin, 22 ans, le directeur sportif du club, lui-même en conflit avec Rolf Fringer).

Pas au "Blick" de décider

Le président laisse entendre qu'il n'est pas prêt à lâcher le club. "Si je me retire, c'est la fin du club au haut niveau. Et si le Blick exige une sanction draconienne contre moi, alors je lui dis que ce n'est pas à lui de décider, mais à la justice. Elle fera son boulot."

M. Constantin ne semble pas vraiment regretter son geste: "Je n'avais aucune chance de me défendre contre les attaques de Fringer", estime-t-il. Christian Constantin n'a par ailleurs pas l'intention de se manifester auprès de Teleclub, l'employeur de Rolf Fringer.

MM. Constantin et Fringer s'étaient déjà accrochés il y a quelques années, lorsque Fringer était directeur sportif du FC Lucerne, où évoluait Marco Schneuwly que convoitait alors que M. Constantin, de manière un peu cavalière aux yeux de l'Autrichien.

ats/adav