C'est autour d'un château datant du XVe siècle dans la campagne vallonnée du Latium, à l'est de Rome, que la 44e édition du duel américano-européen se tient. L'enjeu de l'épreuve qui réunit, tous les deux ans, alternativement aux Etats-Unis et en Europe, 24 des meilleurs joueurs de la planète, est simple: l'Europe veut laver l'affront de 2021 (défaite 19-9) et poursuivre sa remontée au bilan historique depuis la 1re édition en 1927 (27 victoires américaines, 14 britanniques/européennes et deux nuls), tandis que les Etats-Unis visent un 1er succès sur le sol européen depuis 1993.
Depuis 1993 (victoire 15-13 des Etats-Unis), les Américains ont en effet subi la loi des Européens sur leur sol six fois de suite avec des déroutes en 2006 (18,5-9,5) et plus récemment à Saint-Quentin-en-Yvelines en 2018 (17,5-10,5). ll y a aussi eu des revers cruels comme en 1997 (14,5-13,5) pour la 1re édition jouée hors de Grande-Bretagne et d'Irlande sur le parcours espagnol de Valderrama. Les Etats-Unis vont donc tout tenter pour déjouer la forteresse européenne.
ats/tzing
Pression du public
Il faudra, pour les joueurs, s'accommoder de la pression du public, très proche des joueurs sur les étroits fairways du parcours. Car après la 43e édition reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19 et privée des supporters européens en raison des restrictions d'entrée sur le territoire américain, la Ryder Cup va retrouver ses dizaines de milliers de spectateurs et son ambiance bien loin des club-houses les plus huppés avec des fans vociférant leur soutien et lançant parfois des noms d'oiseau aux joueurs.