"Notre équipe tire sa motivation de 2012. La formation européenne est plus forte
(que nous) sur le papier. Mais j'ai une grande confiance dans mes joueurs. Ils ont la motivation pour gagner cette Ryder Cup", a affirmé Watson (65 ans), vainqueur de huit tournois majeurs et de la Ryder Cup, comme joueur et capitaine, en 1993.
L'atout Mickelson
S'il ne dispose que d'un joueur (Jim Furyk, no 4) dans le top-6 mondial, Watson a construit son équipe autour du vétéran Phil Mickelson, 44 ans, cinq victoires en "majeur" et une 10e participation d'affilée (record) en Ryder Cup.
Si Watson a désigné Rory McIlroy comme l'homme à battre, l'Europe possède tellement d'arguments qu'elle ne peut pas perdre. Sauf bien sûr en cas de "miracle de Medinah" à l'envers.
En 2012, menés de quatre points avant les 12 simples du dimanche, les Européens l'emportèrent finalement 14,5 à 13,5.
si/baru
Europe: Sir Alex Ferguson en soutien
Redevenu no 1 mondial et vainqueur en 2014 de deux "majeurs", l'Open britannique et surtout le Championnat PGA - comme en 2012 -, le Nord-Irlandais Rory McIlroy s'est déclaré, pour sa 3e Ryder Cup, "prêt à accepter la responsabilité d'être le leader de l'équipe cette année".
Avec McIlroy, Sergio Garcia (no 3), Henrik Stenson (no 5) et Justin Rose (no 6), l'Europe possède quatre des six premiers joueurs mondiaux. Les représentants du Vieux continent se sont aussi imposés à sept reprises lors des dix dernières éditions et n'ont été battus chez eux qu'une seule fois, en 1993.
C'est pour mobiliser sa troupe que le capitaine McGinley, un Irlandais, a fait appel à Sir Alex Ferguson, l'homme qui a fait de Manchester United l'un des plus grands clubs de football au monde.