"Nous souhaitons faire le point sur notre situation actuelle", écrivent-ils à l'entame de cette lettre, publiée sur le site de la FSG. "La gymnastique artistique est un sport qui exige beaucoup de soi-même et qui nécessite un entraînement intensif", soulignent d'emblée les membres du cadre national masculin.
"Selon nous, un certain niveau de hiérarchie est inévitable afin que l’entraîneur puisse faire son travail. Cela consiste à nous aider à atteindre le sommet, parce que nous voulons tous arriver au sommet, volontairement. Nous n'avons aucune obligation de rester à Macolin", expliquent-ils.
"Nous trouvons que le climat d'entraînement est très bon (...) Nous allons bien et c'est pourquoi cela nous dérange que la couverture médiatique actuelle mette tout Macolin dans le même panier", poursuivent-ils. "Il existe un certain potentiel d'amélioration de la fédération elle-même à de nombreux égards, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit ici."
ats/scho
La douleur et la déception font partie de la gym
Les membres de l'équipe féminine apportent leurs précisions dans un texte séparé. "Si nous ne pouvions pas rester dans la salle tous les jours, nous raterions quelque chose. La douleur et la déception font également partie de la gymnastique artistique. Nous avons appris à vivre avec, à y faire face", soulignent-elles.