"C'est à Genève que mes rêves ont pris un sens", a rappelé Steve Guerdat la semaine dernière à l'occasion d'une conférence de presse de présentation du CHI. "J'y suis venu jeune avec mon père. Ce sport m'a toujours paru accessible ici, ce qui n'est pas le cas dans tous les concours", a-t-il souligné.
Un succès qui a lancé sa carrière
"Et c'est ma victoire avec Jalisca" lors du Grand Prix de l'édition 2006 "qui a lancé véritablement ma carrière", a poursuivi le champion olympique 2012, qui se réjouit de présenter à son public sa jument sacrée championne d'Europe Dynamix de Belhême. Ce sera justement à l'occasion du Grand Prix dominical prévu à 14h30.
Steve Guerdat a déjà remporté à trois reprises ce prestigieux Grand Prix, l'une des quatre étapes du Grand Chelem avec Aix-la-Chapelle, Bois-le-Duc et Spruce Meadows. Mais son dernier succès dans cette épreuve date de 2015, en selle de Nino des Buissonnets avec qui il avait conquis l'or olympique.
Le Jurassien fera forcément partie des favoris dimanche, même s'il estime que Dynamix n'est pas encore suffisamment à l'aise sur des parcours plus courts comme les barrages.
Fuchs pour égaler Guerdat?
Son compère de toujours Martin Fuchs espère aussi jouer les premiers rôles après des Européens ratés. Le Zurichois reste sur un succès en Grand Chelem, obtenu au Canada sur Leone Jei une semaine après les joutes continentales. Et il a remporté deux des trois derniers Grands Prix à Genève, en 2019 avec Clooney et en 2021 avec Leone Jei, et reste sur une 2e place en 2022 derrière le grand absent de cette édition 2023, McLain Ward.
ats/fg
Von Eckermann pour imiter Beerbaum
Mais l'homme à battre dans une finale prévue sur deux manches sera bien le no 1 mondial et champion du monde 2022 Henrik von Eckermann. Le Suédois avait remporté pour la première fois la finale du top-10 l'an dernier avec King Edward. Seule la légende Ludger Beerbaum a gagné deux fois de suite cette finale à Genève (2001, 2002).