![Pour Raphaël Berger "on ne sortira pas à 100% indemne de la crise". Pour Laurent Strawson "il faudra un effort commun pour remettre le club sur les rails" [A.Anex/M.Trezzini]](https://img.rts.ch/articles/2020/image/x5owet-25959274.image?w=1280&h=720 "Pour Raphaël Berger \"on ne sortira pas à 100% indemne de la crise\". Pour Laurent Strawson \"il faudra un effort commun pour remettre le club sur les rails\" [A.Anex/M.Trezzini]")
Une baisse des salaires n'est plus un tabou
Les clubs de National League vont-ils résister à la crise liée au coronavirus? Privés de playoffs, les clubs de l’élite ont vu leur saison se terminer brutalement. Plus de lutte pour le titre et donc plus de rentrées d’argent. Un problème de taille car le modèle économique des clubs professionnels n’est pas construit pour vivre plusieurs mois sans rentrées financières. En pleine incertitude, le CEO de Fribourg-Gottéron Raphaël Berger et le président de Genève-Servette Laurent Strawson nous présentent la situation.
L’inquiétude est de mise. Mais pas la panique. Principal défi: avoir des liquidités suffisantes en l’absence de rentrées financières.
Concrètement, les deux clubs ont sollicité et obtenu des RHT (indemnités liées à la réduction de l’horaire de travail) pour leur personnel et leurs joueurs. Le club fribourgeois a également demandé un prêt de 500'000 francs à la Confédération, ce qui n’est pas le cas de celui des Vernets.
Les dirigeants sont conscients qu’il faudra aller plus loin si la crise sanitaire perdure, une baisse des salaires des joueurs n’est ainsi plus un tabou. Entretien.
RTSsport
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