"La crise n'a pas fini que la saison, mais aussi ma carrière, rappelle l'ancien portier international. Cela n'a pas été facile, mais je sais que dans la vie il y a des choses qu'on peut contrôler et d'autres non, à l'image de cette crise."
Mais à peine avait-il rangé ses patins que Jonas Hiller a dû enfiler un autre bleu de travail. "Oui, il y a davantage de boulot que je pensais avoir en tant que retraité, sourit-il. A la base, je ne pensais pas beaucoup m'impliquer en 2020, j'imaginais prendre du temps pour moi. Mais avec cet engagement pour les joueurs, cela a changé. Il y a en effet beaucoup de travail. Mais aider le hockey suisse après tout ce qu'il m'a apporté me semble légitime."
Son nouveau travail n'est toutefois pas comparable avec ce qui se passe en NHL. "Le but est d'aider la Ligue à s'améliorer, à se professionnaliser. On ne va pas tout à coup se mettre à décider de jouer ou non, de provoquer un lock-out. La Ligue nous a aussi demandé de l'aider, notamment en raison de la crise du Covid-19. Pour nous, c'était un honneur de pouvoir le faire. Le positif est d'avoir entendu des joueurs prêts à aider leurs équipes sur plusieurs fronts."
Les prochaines discussions concerneront le salary-cap, le nombre d'étrangers dans les clubs ou encore une National League fermée; nul doute que Jonas Hiller n'a pas fini de suer. Même sans ses mitaines.
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