Chris McSorley est arrivé comme entraîneur en 2001. Entre-temps, il en a été aussi le propriétaire et le manager. Bref, le boss. Dix-neuf ans plus tard, l'histoire de Chris McSorley à Genève-Servette semble toucher à sa fin. Il ne sera en tout cas plus le directeur sportif à compter du 1er août.
"C'est définitivement une page qui se tourne, mais c'est la vie d'une entreprise", souffle Laurent Strawson, président du club joint par Keystone-ATS. "Nous avons constaté ces derniers mois qu'il y avait passablement de divergences dans le management sportif du club. Nous avons établi toute une série de règles de gouvernance avec la Fondation 1890 (réd: qui détient le club) et nous avons observé que Chris n'était pas forcément à l'aise dans ce cadre. L'insatisfaction était réciproque et nous sommes arrivés à la conclusion que c'était mieux de le libérer de cette fonction."
Le Canadien "restera à disposition du club, dans un rôle qui doit encore être défini". Cela reste confus, McSorley ayant un contrat que certains bruits disent massif. Il faut voir s'il y a d'autres possibilités, mais il est relativement peu probable qu'on lui trouve un poste", confirme Strawson.
ats/alt
Marc Gautschi, l'homme du long terme
Le poste de directeur sportif sera désormais occupé par Marc Gautschi. Le Bernois de 37 ans a notamment joué au GSHC entre 2011 et 2013 et appartenait déjà à la commission sportive du club. Il est vu comme le bon profil pour s'inscrire sur le long terme préconisé par le club: "Avec tous ces jeunes que nous avons dans l'équipe, il nous faut une vision sur les 5 ou 10 prochaines années", détaille le président du GSHC.
"Méthode de travail différente"
"Chris est là depuis 19 saisons. Il a fait beaucoup de très bonnes choses, c'est certain. Mais il est positif d'avoir des personnes avec des idées nouvelles, une méthode de travail différente. Cela peut relancer la machine. Nous pensons que Marc est une personne compétente pour cela. A lui de prendre ses responsabilités et montrer qu'il est capable de relever cette fonction", conclut Laurent Strawson. Et de faire en sorte que l'ombre de Chris McSorley ne plane pas trop sur les Vernets.