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Berger: "on envisage une pause en National League"

Berger est, comme tout le monde, dans l'expectative de la suite des événements. [Anthony Anex]
Berger est, comme tout le monde, dans l'expectative de la suite des événements. - [Anthony Anex]
Les nouvelles mesures édictées par les cantons de Vaud, Fribourg, Genève, Neuchâtel et le Jura mettent le sport professionnel un peu plus sous pression. "On envisage une pause du championnat", lâche ainsi Raphaël Berger, directeur général de Fribourg-Gottéron.

"La Ligue a communiqué que l'on jouera jusqu'au 2 novembre. On a aussi dit que l'on allait attendre les décisions du Conseil fédéral mercredi prochain pour aviser et communiquer par la suite", rappelle l'ancien défenseur.

Pas de Championnat du monde?

"On envisage une pause du championnat. Aujourd'hui, je crois que tout le monde se bat pour survivre. Et s'il faut jouer jusqu'en juin ou juillet comme l'a décidé la NHL, il faut le prendre en considération, même si l'on doit renoncer au Championnat du monde", poursuit Raphaël Berger.

"Maintenant, il faut que l'on retrouve des conditions à peu près tolérables et notre souhait c'est de mettre le championnat en pause. Mais jusqu'à quand?", se demande pour sa part le président du Lausanne HC Patrick de Preux.

"C'est une douche froide. Ce n'était déjà pas simple de commencer avec les 2 tiers (réd: des spectateurs en places assises), alors devoir mettre tout ça en veilleuse...", poursuit Patrick de Preux, rappelant le rôle prépondérant que la Confédération doit jouer: "Elle devra aider les clubs avec un soutien à fonds perdus. Sinon on ne va pas s'en remettre."

>> A lire aussi : Coronavirus: huis clos pour Neuchâtel et le Jura, 1000 spectateurs dans les cantons de Fribourg, Vaud et Genève

ats/tai

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Foot: inquiétude au LS

Responsable de presse du Lausanne-Sport, Vincent Steinmann se demande quant à lui "comment on va pouvoir continuer d'avoir du football en Suisse dans les semaines à venir quand on voit les chiffres actuels" du coronavirus. "Qu'est-ce qu'on fait maintenant? On met le championnat en pause? On continue?"

Son club doit en outre inaugurer en novembre son nouveau stade de la Tuilière. "C'est vrai qu'on a le sentiment d'être maudit", glisse Vincent Steinmann. "Mais on l'est depuis le mois de mars. Pour nous, il était clair que ce ne serait pas une inauguration mais une ouverture. Une inauguration cela se fait dans un stade plein."

"On comprend les mesures" au SFC

Du côté de Genève, où la jauge des 1000 personnes est également à nouveau en vigueur, la situation est acceptée: "Nous prenons note des décisions du Conseil d'Etat, auxquelles nous nous attendions", réagit Loïc Luscher, porte-parole du Servette FC. "Nous avons de bonnes relations avec les autorités et nous comprenons qu'en ces temps incertains, il y ait de telles mesures."

D'un point de vue financier, cela reste supportable pour un club qui doit recevoir trois matchs à domicile d'ici au 30 novembre: "Il est évidemment difficile de nous couper de notre base de supporters, mais la direction du club avait été prudente dans l'élaboration du budget en début de saison. La viabilité du club n'est donc pas menacée." Le Servette FC se dit ainsi dépendant des décisions de la Swiss Football League sur l'avenir du championnat. "Il y a d'autres pays dans lesquels on joue à huis clos", rappelle Loïc Luscher.

Hockey: tous les championnats amateurs interrompus

Tous les Championnats de la Regio League y compris la MySports League, 3e échelon national, sont interrompus temporairement. Cette décision découle bien sûr du renforcement des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus.