Dominateurs, les Vaudois ont été incapables de clore les débats dans le temps réglementaire. Et ce même s'ils ont bénéficié d'une chance en or avec un avantage numérique à 2'30 de la fin du 3e tiers. Mais ce LHC-là n'a plus l'esprit de tueur. Peut-être l'un des effets cachés de leur dernière quarantaine. Et peut-être que si le poteau n'avait pas renvoyé le lancer d'Hudacek à la 38e, le sort de la partie aurait été scellé plus vite.
Mais depuis le début de la saison, Fribourg possède une qualité rare, celle de ne pas manquer ses occasions. Le meilleur exemple? Celui du 3-4 de DiDomenico à la 40e. Après une bête pénalité de Grossmann, les Dragons se sont retrouvés en power-play. Et on sait que cette année, le jeu de puissance fribourgeois en impose. A la suite d'un cafouillage devant le but lausannois, Sprunger a pu extraire le puck et le transmettre à l'attaquant canadien, qui ne pouvait pas rater le but désert.
Stephan dans ses petits patins
A cela s'ajoute la performance moyenne de Stephan. D'ordinaire solide et rassurant, le portier des Lions est apparu hésitant. Tout s'est donc joué aux tirs au but et ce sont les Fribourgeois qui ont été les plus habiles via DiDomenico et Herren. Du côté vaudois, seul Hudacek a pu tromper l'excellent Berra.
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ats/tai