Décimé par les blessures, Zurich est déjà dos au mur avant l'acte II à Genève
Avec leur longue liste de blessés, les Zurich Lions sont particulièrement touchés. Son organisation dispose - avec sa 2e équipe des GCK Lions - peut-être du cadre le plus large du hockey suisse, mais elle parvient à ses limites. Le 1/4 de finale très physique contre Lausanne a fait des victimes. Au coup d'envoi contre Genève-Servette, le chef de la défense Maxim Noreau, le Finlandais Teemu Rautiainen et Denis Hollenstein avaient rejoint la liste des blessés.
"L'effort était là, pas le salaire"
Le coach des Lions Rikard Grönborg ne voulait pas se lamenter. "Les autres, qui la plupart n'avaient pas joué depuis un mois et demi, sont venus à la rescousse et ont accompli un job fantastique", relevait le Suédois. Mais une chose restait en travers de la gorge du Scandinave: "L'effort était là, pas le salaire."
Dans une série qui ira au maximum en 5 matches, les Zurichois se retrouvent déjà presque le dos au mur. Le défenseur zurichois Christian Marti connaît la recette pour pouvoir dominer un Genève-Servette discipliné et physique: "Nous devons nous montrer plus égoïstes à la conclusion, plus tirer et ensuite profiter des rebonds." La série a débute, comme attendu, par un résultat serré. En qualification, les 4 duels avaient été en prolongation ou aux tirs au but.
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ats/bur
Hollenstein se blesse lors du "warm-up"
Denis Hollenstein s'est blessé dimanche matin lors d'un entraînement du jeu de puissance. Et justement c'est dans le jeu en supériorité numérique que les absences se sont faites le plus sentir. "Nous n'avons jamais pu entraîner notre power-play dans cette configuration", explique le coach Rikard Grönborg. Certes, le 1-1 est tombé à 5 contre 4, mais à la fin les absences du Canadien Noreau à la ligne bleue et du "sniper" au sang-froid Hollenstein ont particulièrement manqué.
Demi-finales, acte I (25.04)
Best of 5: 1-0
Best of 5: 0-1