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Les Zurich Lions à un match du sacre

Sean Simpson peut être fier du parcours de ses gars.
Simpson pourra compter sur quasi toute son équipe.
Les Zurich Lions ne sont peut-être qu'à un match du plus grand succès de leur histoire. Il faudra pour ce faire battre Magnitogorsk mercredi à Rapperswil.

Auteurs d'un nul 2 à 2 au match aller, les ZSC Lions seront
sacrés mercredi s'ils battent les Russes de Magnitogorsk à
Rapperswil (TSR2/19h30) dans le temps réglementaire ou aux tirs au
but.



Rejoints sur le fil au match aller - l'égalisation des Russes est
tombée à 43 secondes du terme de la partie - les Lions ont laissé
filer un petit avantage. En cas de succès, un match nul au retour
leur aurait permis d'enlever la première Ligue des champions.
Désormais un résultat de parité obligerait les deux équipes à
disputer une séance de tirs au but.



Dans ce genre d'exercice, les deux équipes sont des «musts» en
Europe. Les Russes ont remporté toutes leurs séries depuis la pause
d'été. En KHL, l'équipe de l'entraîneur Valeri Belussov s'est
adjugée les dix exercices auxquels elle a participé. La formation
de l'Oural a d'ailleurs décroché sa place en finale européenne avec
une victoire aux tirs au but contre Ufa.



Du côté des Lions, c'est pas mal non plus. Les Zurichois ont
remporté leurs cinq séances lors des matches du championnat de LNA.
Ils ne se sont inclinés qu'à une seule reprise dans ce genre
d'exercice, c'était en Ligue des champions contre Slavia
Prague.

Un gros engouement

Cette finale
retour provoque un grand engouement médiatique. Plus de 50
journalistes ont assisté à l'ultime conférence de presse des
champions de Suisse au terme de leur entraînement au «Stadiönli»
d'Oerlikon. Grands d'Europe, les «ZSC» ne sont pas maîtres dans
leur ville. Une fois de plus, ils devront s'exiler loin de leur
Hallenstadion, encore tout «parfumé» par les déjections chevalines
(sic) du dernier CSI de Zurich.



Les dirigeants des Lions n'ont pas pu se mettre d'accord avec les
propriétaires du Schlueweg de Kloten, qui auraient pourtant pu
tester sa patinoire avant le championnat du monde du mois d'avril.
Mais les «Aviateurs» ennemis demandaient une trop grande somme pour
la location aux dires du directeur des Lions, Peter Zahner. Ce
dernier a préféré choisir la solution Rapperswil malgré un gain de
1,75 million de francs depuis le début de l'aventure
européenne.

Un jeu tout en vitesse

Dans une patinoire de Rapperswil qui affichera complet - 6100
spectateurs - l'entraîneur des Lions Sean Simpson pourra compter
sur tout son monde à l'exception du défenseur Andri Stoffel absent
de longue date. Ecarté du match aller suite à une commotion
cérébrale, Cyrill Bühler a repris l'entraînement et est à
disposition du groupe.



Si les Zurichois parviennent à prendre l'avantage au cours du
match, ils ne devront pas s'écarter de leur système comme ce fut le
cas dans l'Oural. «Nous devons rester fidèles à notre système.
Le plus souvent, c'est une question de concentration»
,
explique le capitaine Mathias Seger. Pour le Saint-Gallois, le
retour de Magnitogorsk est d'abord dû à la passivité des Lions.
«Bien sûr, ils ont mieux joué plus le match avançait mais nous
portons une part de responsabilité dans ce retour.»




Mais la tâche ne sera pas toujours facile pour les coéquipiers
d'Adrian Wichser, le meilleur compteur de la Ligue des champions.
Quand les joueurs de Magnitogorsk impriment de la vitesse à leur
jeu, ils parviennent à mettre une pression énorme à leur
adversaire. C'est à ce moment que l'expérience du gardien Sulander
sera précieuse...



si/bao

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Horaire

Finale (28.01)
ZSC Lions-Magnitogorsk
19h30 (tsr2)