Les attentes légitimes placées en cette sélection devaient s'accompagner d'une véritable démonstration de force, et c'est ce qui s'est passé. En tout cas au cours des 20 premières minutes, où les Helvètes ont bourdonné dans la zone de défense italienne et ont été récompensés par 3 buts.
Malgin a ouvert le score après 49 secondes, puis Thürkauf (18e) et Ambühl (20e) ont matérialisé la domination des joueurs de Patrick Fischer. Au chapitre des tirs, la sélection à croix blanche menait 17-3 après ces 20 premières minutes.
Timo Meier muet
Animée d'une véritable envie de bien faire, la Suisse a fait le nécessaire, mais 3 ou 4 réussites supplémentaires n'auraient pas fait tache. Voilà le principal grief à l'égard de cette équipe de Suisse: la concrétisation. Timo Meier avait une terrible envie d'inscrire son but, seulement ses multiples tentatives n'ont pas été couronnées de succès. Gageons que l'ailier des San Jose Sharks se rattrapera plus tard dans le tournoi.
Thürkauf excellent
Certains ont en revanche su tirer leur épingle du jeu comme Calvin Thürkauf. Ailier du 4e bloc avec Kurashev et Scherwey, le Luganais a réalisé un très bon match, comme d'ailleurs l'unité dans son ensemble. Auteur de 3 assists durant le tiers initial, l'habituellement défensif Jonas Siegenthaler s'est illustré dans un coin de glace où l'on n'imagine pas le voir.
La Suisse aurait dû s'imposer plus nettement, mais elle a tout de même obtenu l'essentiel, comme le souligne Tristan Scherwey: "A la fin on récolte une victoire importante, c'était un "must win" pour nous. Tout au long du match, on avait plutôt le contrôle sur le jeu, mais on a vu que certaines erreurs peuvent coûter cher, surtout au niveau de la concentration."
Le prochain duel contre le Danemark (dimanche à 19h20) donnera une meilleure idée de la valeur de ce contingent. La Suisse aura encore 6 matches ensuite pour devenir une véritable équipe avant les rencontres à élimination directe.
À lire aussi: la Finlande souffre mais gagne
ats/tzing
Le record d'Andres Ambühl
Andres Ambühl a écrit une nouvelle page de sa légende. L'attaquant grison de 38 ans a entamé son 17e championnat du monde, un record absolu. Ambühl, qui partageait jusqu'ici ce record avec l'ancien défenseur de l'équipe de Suisse Mathias Seger, aura l'occasion de s'en approprier un autre durant ce tournoi. Il lui manque quatre matches pour dépasser l'Allemand Udo Kiessling, recordman du nombre de rencontres disputées dans un Mondial (119).