Pas franchement convaincante face à l'Italie, la Suisse a rectifié le tir face au Danemark dans un succès estampillé NHL avec des joueurs qui ont su faire la différence.
Ce sont eux qui ont su prendre les choses en mains lors d'un tiers médian de pure domination. Un tiers remporté 4-0 où les Helvètes ont tiré 17 fois sur le but danois contre seulement 4 petits shoots pour les Scandinaves.
Superbe tiers médian
Dans ce tiers médian, c'est Fabrice Herzog qui a ouvert les feux. Le tout frais champion national avec Zoug a été précis sur son lancer des poignets à la 9e pour débloquer la situation.
La suite fut délectable. Après 9 secondes de jeu de puissance, Timo Meier a expédié un laser en lucarne pour donner 2 longueurs d'avance à ses couleurs. Puis Pius Suter a inscrit un 3-0 que les arbitres ont dû aller visionner. Déboussolés, les Danois se sont mués en spectateurs sur la fin de la période.
Excellent, Janis Moser a trouvé le petit espace au-dessus de l'épaule droite de Frederik Dichow pour un magnifique 4-0. Et à la 38e, Hischier a offert le 5-0 à Kurashev en avantage numérique. Dire que la veille ce même Danemark avait écrasé le Kazakhstan 9-1...
Malgin en évidence
Un autre joueur a su se mettre en évidence: Denis Malgin. Premier buteur samedi contre l'Italie, le centre des Zurich Lions a compilé 4 points, dont un but splendide à l'occasion du 6-0 helvétique en power-play (47e). La triangulation Moser-Meier-Malgin a parfaitement fonctionné et on se doute bien que le numéro 62 doit avoir un immense plaisir à jouer avec autant de talent autour de lui.
Patrick Fischer a parlé de la créativité de ses joueurs, insistant sur le fait qu'elle devait pouvoir s'exprimer. Denis Malgin peut laisser parler son génie, et c'est toute la Suisse qui en profite.
ats/tzing
Un Patrick Fischer forcément très satisfait
Après un match contre l'Italie où la Suisse a manqué de concrétisation, la sélection nationale a présenté un visage encore plus conquérant face au Danemark. "Surtout au 2e tiers, a logiquement précisé "Fischi". Parce qu'en 1re période nous avons pris des pénalités stupides. Heureusement que Herzog marque ce but avec un bon écran d'Ambühl, parce qu'on sait que c'est important de mener contre cette équipe."
Comme l'a relevé le sélectionneur, la Suisse n'a pas lâché le pied de la pédale d'accélération. Et c'est grâce à cette pression constante que les Helvètes ont pu déstabiliser leur adversaire: "Le Danemark n'est vraiment pas une équipe agréable à affronter parce qu'ils sont extrêmement bien structurés et qu'ils jouent de façon très solide défensivement. Mais on savait aussi qu'en mettant du tempo, on pourrait imposer notre jeu."