"Je suis dans un rôle de soutien et de conseil. Avec Philippe (Bozon) et René (Matte) on travaille ensemble depuis 3 ans. Le groupe arrive à maturité. On se connaît bien, on échange en permanence nos idées, c’est très stimulant. Sinon, plus spécifiquement, je m’occupe du scouting des adversaires."
La Suisse, on le sait, c’est le tout haut niveau. Ils peuvent prétendre à une médaille dans ce tournoi. Pour nous, il s’agira de leur rendre la tâche difficile.
Justement, l’adversaire ce dimanche, c’est l’équipe de Suisse. A ce propos, Yorick Treille ne tarit pas d’éloges sur ses voisins helvètes. "La Suisse, on le sait, c’est le tout haut niveau. Ils peuvent prétendre à une médaille dans ce tournoi. Pour nous, il s’agira de leur rendre la tâche difficile. Notre seule chance, c’est d’être disciplinés et de limiter au maximum les erreurs. Après… tout est possible !" détaille celui qui figure toujours parmi les candidats pour reprendre le HC Ajoie. Et qui ne souhaite pas se prononcer sur le sujet!
L’objectif maintien est atteint pour la France
Grâce à un succès contre le Kazakhstan (2-1) et à une victoire sur le fil contre l’Italie (2-1 en prolongation), les Bleus ont assuré leur maintien dans le groupe mondial. C’était l’objectif pour une équipe privée de tournoi mondial les 2 dernières années en raison de la pandémie. "Ça se joue souvent à pas grand-chose. Ces deux victoires nous permettent de garder le cap avec plus de sérénité et de ne pas tout remettre en cause" explique Yorick Treille.
En Finlande, la France remplace la Russie dans le groupe A. Une invitation qui pouvait ressembler à un cadeau empoisonné. Mais avec ces résultats et un excellent état d’esprit collectif, la France a prouvé qu’elle avait franchi un palier depuis le triste souvenir de Kosice en 2019 (1re relégation depuis 2008 après une défaite contre la Grande-Bretagne). "Aux Mondiaux, on est toujours dépendant des joueurs qui arrivent de NHL (seul Alexandre Texier cette année), mais on fait avec. On aurait tous préféré remonter dans le groupe mondial sur la glace, c’est sûr. Mais c’est ainsi. On accepte ce cadeau. Et on voit que comme l’Autriche, on est à notre place dans ce groupe."
Helsinki, Steve Roth
Que de bons souvenirs de mon passage aux Vernets
Au cours de sa riche carrière de joueur, Yorick Treille a patiné durant deux saisons (2005-2007) aux Vernets : "Genève, c’était presque un retour à la maison pour moi (il est de Grenoble). Mon grand-père, qui est décédé depuis, était à tous les matchs. Sur la glace, on n’a peut-être pas obtenu les résultats escomptés (pas de playoffs la 1re saison, élimination en quarts de finale contre Berne la 2e). L’équipe était en construction. Mais sinon, l’environnement, les coéquipiers, les supporters, c’était franchement le top !"
Yorick Treille (France)
41 ans
Entraîneur Scorpions de Mulhouse (2018-2020)
Entraîneur-assistant équipe de France (depuis 2019)
Sélectionneur équipe de France U20 (depuis 2020)
Groupe A
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