Bien reposé, le Canadien de 60 ans, qui a signé avec le club vaudois jusqu'en 2025, n'a pas voulu dévoiler sa stratégie pour redresser la situation d'une organisation au potentiel certain, mais qui croupit à la 13e place de National League.
"Aider les joueurs à atteindre leur potentiel"
Alors qu'il avoue une certaine fatigue en évoquant le calendrier de NHL et ses 82 parties, Geoff Ward reconnaît aussi que l'idée de revenir en Europe (il a coaché 3 saisons en Allemagne) le titillait depuis un moment. Concernant son approche en tant qu'entraîneur, le Canadien semble être un grand communicateur: "Ce que j'aime, c'est aider les joueurs à atteindre leur potentiel. Qu'on travaille ensemble pour arriver au même but. J'aime ce processus. J'aime échanger avec les joueurs."
A la question de la connexion avec John Fust et comment son nom trottait dans la tête du directeur sportif lausannois, Geoff Ward a rembobiné ses souvenirs: "On s'est rencontrés la première fois à Prague lors du Championnat du monde en 2015. (réd: Ward était assistant avec l'Allemagne et Fust avec la Suisse) On avait partagé quelques cafés ensemble à ce moment-là et on avait bien discuté. On ne s'est pas beaucoup reparlé après ça, mais je me réjouis de collaborer avec lui."
ats/alt
La connexion père-fils
Pour aider Ward dans sa tâche, le LHC a engagé le Suédois de 57 ans Peter Andersson. Assistant pendant 3 saisons à Lugano (2013 à 2016), le père de Calle et Rasmus a ensuite passé 5 saisons à coacher dans son pays en 1re division. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de son fils cadet Rasmus que Ward est entré en contact avec Peter Andersson: "Quand je coachais Calgary, il était venu lors du voyage des pères et on avait pas mal discuté les deux. J'ai ensuite beaucoup de gens qui me l'ont recommandé."