A Lausanne, cette présence en finale demeure conforme aux ambitions du club vaudois. Candidat presque éternel à la promotion en LNA, le LHC a écarté Ajoie quatre succès à deux dans l'autre demi-finale. Mais les deux dernières participations vaudoises à ce stade de la compétition sont à ranger dans la catégorie cauchemars. En 2011, Viège avait balayé Lausanne 4-0 et l'an dernier, Langenthal, pourtant mené 2-0 dans la série, avait enchaîné quatre victoires pour devenir champion et avoir le droit d'affronter Ambri-Piotta en promotion/relégation.
Le LHC fait profil bas
Forcément échaudés par ces deux déconvenues, l'entraîneur Gerd Zenhäusern et ses joueurs arborent un profil bas de circonstance. "Olten a le meilleur jeu de puissance de la Ligue, appuie le coach valaisan du LHC. Ils ont une équipe structurée, rapide, tout en disposant de quatre lignes homogènes. De notre côté, il faudra tout améliorer et serrer les rangs."
Souvent contraint de composer avec une ribambelle de blessés, Gerd Zenhäusern pourra compter sur le renfort inattendu de Paul Savary (Genève-Servette) grâce au jeu des licences B. L'international genevois apportera son expérience au groupe vaudois. Mais dans les travées de Malley on espère surtout que Colby Genoway, ennuyé par des problèmes de dos récurrents, pourra tenir sa place au centre de la première ligne. Pierre angulaire du LHC, le Canadien est un fabricant de jeu irremplaçable.
Une récompense méritée
Du côté du Kleinholz, cette accession à la finale récompense l'excellent travail effectué depuis plusieurs années. Equipe presque viscéralement tournée vers l'offensive, Olten peut compter sur une attaque extrêmement productive. Emmenées par les anciens Derek Cormier (40 ans), meilleur compteur des play-off avec 20 points (11 buts/9 assists), et Paul Di Pietro (42 ans), auteur de huit buts en treize parties, les Souris possèdent également le meilleur pointeur du championnat régulier, Marco Truttmann.
Olten a obtenu sa qualification en venant à bout du champion Langenthal quatre victoires à deux dans une demi-finale marquée par le terrible accident de Ronny Keller.
si/lper