Tout s'est joué dans le troisième tiers d'une rencontre plus fermée que les précédentes. Mais comme lors de leurs deux précédents succès, les Lausannois ont su trouver la clef du coffre-fort emmentalois. Les Lions ont passé l'épaule à la 53e minute sur un bel effort de Ralph Stalder. Et le timing ne pouvait pas être meilleur pour des Vaudois qui venaient d'encaisser l'égalisation emmentaloise sur l'un des seuls jeux de puissance plus ou moins maîtrisés par les Bernois.
Kölliker ne trouve pas la clé
Puis à la 57e, Eliot Berthon est parti seul affronter Damiano Ciaccio. Comme lors de l'acte III. Mais cette fois, le Français à licence suisse n'a pas manqué l'occasion de porter
un coup fatal au moral des joueurs bernois.
Les Lausannois s'attendaient sûrement à voir une équipe de Langnau remontée et chargée d'une énergie nouvelle, résultat du changement de coach et de l'arrivée à la barre du légendaire Köbi Kölliker. L'ancien défenseur du HC Bienne a effectué çà et là quelques nouveautés, renvoyant notamment le top scorer Kurtis McLean dans les tribunes au profit du défenseur canadien Mark Popovic.
La bonne perf' de Déruns
Les Vaudois savaient qu'ils avaient intérêt à ouvrir le score histoire de replonger les Tigres dans leurs doutes. Ils ont réussi l'opération à la 8e grâce Thomas Déruns, qui n'avait plus connu pareille sensation depuis le 1er février contre Bâle en saison régulière. L'ancien attaquant de Genève-Servette a livré une partie magnifique.
Capable de changer de direction extrêmement rapidement, le Neuchâtelois a donné le tournis aux Bernois. Dans le sillage du numéro 94, les Lausannois ont harcelé l'arrière-garde emmentaloise qui a dû commettre passablement de fautes. Les Vaudois ont d'ailleurs manqué plusieurs occasions de doubler la mise en fin de première période lors de l'une de leurs nombreuses supériorités numériques.
si/lper