Glen Hanlon évoque des raisons familiales pour expliquer cette séparation. Mais le Canadien et les dirigeants helvétiques n'étaient pas forcément d'accord de la direction à prendre pour le futur. "En tant que père de famille, j'ai malheureusement été contraint de constater que l'éloignement de ma famille était devenu trop lourd à assumer. En outre, compte tenu des divergences d'opinions avec la Fédération, la rupture de contrat était finalement la seule solution", a expliqué Hanlon.
"Lorsque des deux côtés on n'est plus à 100%, il vaut mieux regarder la vérité en face et se séparer", juge le CEO de la Fédération, Florian Kohler. Responsable des équipes nationales, Raeto Raffainer n'est pas surpris dans la mesure où l'idée de la séparation est venue de Glen Hanlon: "J'ai senti déjà au printemps qu'il n'était pas complètement heureux. Nous n'allions pas le retenir."
si/fayet
Le rêve del Curto pour succèder à Hanlon
Qualifiée pour les Jeux de Pyeongchang en 2018 et avec la perspective du Championnat du monde 2020 à domicile (Zurich et Lausanne), la Suisse souhaite compter sur un entraîneur qui correspond au projet. Si Felix Hollenstein est aujourd'hui derrière le banc, rien ne dit qu'il en sera toujours ainsi au mois de mai prochain à Moscou à l'occasion des Mondiaux. Mais la volonté de la Fédération est de remettre un peu de "suissitude" après une longue période de gouvernance canadienne (Krueger, Simpson et Hanlon) qui aura duré dix-huit ans.
Naturellement, au moment où il s'agit d'évoquer un sélectionneur charismatique, le nom d'Arno del Curto réapparaît. Le mage davosien a prolongé son contrat d'un an dans les Grisons cet été. Théoriquement, il pourrait donc être libre au printemps prochain. En 2010, del Curto était le candidat rêvé de la Fédération mais la perspective d'un double mandat (club et équipe nationale) avait refroidi les ardeurs de la Fédération. Cinq ans plus tard, Raffainer n'exclut pas cette possibilité d'une manière aussi catégorique.