Berne vise le doublé, Zoug une deuxième couronne

Imiter les Zurich Lions en 2000 et en 2001, voilà la tâche des Bernois. Les Zurichois sont en effet les derniers à avoir réussi à défendre leur titre de champion. Pour arriver en finale, les Bernois ont écarté Bienne 4-1 et Lugano sur le même score en demi-finale.

En terminant la saison régulière au sommet, les Bernois sont au rendez-vous. "Nous sommes là où nous voulions être en début de saison, dixit Tristan Scherwey, qui va disputer sa cinquième finale en sept ans.. Quand tu joues à Berne, tu sais que l'objectif, c'est le titre. Toujours. On sait que les attentes sont énormes, mais on sait comment gérer ça avec l'expérience."

Face à Zoug, le Fribourgeois s'attend à des matches âpres: "Zoug est une très bonne équipe qui compte de très bons joueurs. J'espère qu'il y aura des émotions parce que c'est ce qui donne du sel aux playoffs. Les provocateurs vont faire leur job et il faudra savoir trouver les bonnes réponses. Une pénalité stupide peut coûter un match voire un titre. Il s'agira de bien juger de la nécessité d'une charge lorsque le puck est loin d'un joueur par exemple."

McIntyre, sniper en feu

En face, Zoug espère ajouter une petite soeur à la coupe de champion glanée en 1998 sous les ordres de Sean Simpson. Le contingent zougois semble un peu moins étoffé que celui de Berne, mais les joueurs de Harold Kreis ont tout de même de solides arguments.

A commencer par David McIntyre, terreur numéro un des gardiens durant ces playoffs. Dix matches et déjà onze buts pour l'attaquant canadien qui marche sur l'eau en ce moment. Et derrière, Raphael Diaz démontre qu'il demeure l'un des meilleurs défenseurs offensifs de Suisse.

Sur le jeu de puissance, l'ancien arrière du Canadien de Montréal joue les cerveaux, oriente le jeu et alimente ses coéquipiers. Les deux hommes peuvent en outre compter sur des étrangers efficaces (Immonen, Klingberg et Holden) ainsi que sur un gardien, Tobias Stephan, qui se pose souvent en assurance tous risques.

Zoug a les armes, c'est certain. Seulement, si Davos a réussi à faire vaciller les Zougois de temps en temps, Berne est une formidable machine tournant à quatre lignes et à plein régime. La possibilité d'un doublé semble plus forte que jamais.

ats/adav