La Suisse devra décrocher au moins un point

Dimanche à 16h15 (tsr2), l'équipe de Suisse jouera sa survie face à la Suède dans le Championnat du monde en Slovaquie. Une défaite dans le temps réglementaire et le précipice sera proche. Si les Suisses ne poussent pas les Suédois jusqu'à la prolongation, leur seule échappatoire sera un succès de la France face à la Norvège ( lundi à 12h15) et une victoire helvétique dans la foulée sur les Etats-Unis (16h15). Avec ce qu'ont montré les Bleus jusqu'ici dans le tour intermédiaire, pas sûr qu'ils soient d'une grande aide.

La troupe de Sean Simpson n'a donc pas le choix. Elle doit arracher un point à la "Tre Kronor". Cette performance n'a pas été souvent réalisée par la formation à croix blanche. Dans l'histoire, elle n'a  battu la Suède que dix fois en 81 affrontements et n'a décroché que sept nuls. Pire, sur l'ensemble de ces rencontres, elle compile un "goal-average" de 185 buts marqués contre... 428 encaissés.

Tobias Stephan sur le banc

Ce duel décisif se fera sans Tobias Stephan devant le filet. Le portier de Genève-Servette paie les deux premiers buts de la défaite contre la Norvège (3-2), sur lesquels il n'est pas tout blanc. Le poste de gardien reviendra donc à Leonardo Genoni, excellent contre le Canada (3-4 ap) et stratosphérique lors des playoff de LNA (95,7 % d'arrêts).

Sean Simpson a également décidé de donner un coup de fouet à ses lignes offensives.  Ryan Gardner est relégué avec le duo Simon Moser et Kevin Lötscher, tandis que Matthias Bieber s'en va épauler Ivo Rüthemann et Martin Plüss dans le bloc de parade. Victor Stancescu cède pour sa part sa place en tribunes à Romano Lemm.

Les Suédois, eux, ne doutent pas et ne laisseront pas filer trois points si facilement. Après son faux-pas initial contre la Norvège (5-4 ap, première défaite dans l'histoire contre son voisin scandinave), la phalange de Par Marts a giflé consécutivement l'Autriche (3-0), les Etats-Unis (6-2) et la France (4-0).

Si elle est réputée pour sa science du jeu défensif, c'est bien sa ligne d'attaque qui risque de donner des maux de tête à l'entraîneur de l'équipe de Suisse. Avec Patrik Berglund (22 ans, 52 points avec les St-Louis Blues cette saison en NHL), Magnus Pääjärvi (20 ans, 34 points avec les Edmonton Oilers), Loui Eriksson (25 ans, 73 points avec les Dallas Stars) ou encore Mikael Backlund (22 ans, 25 points avec les Calgary Flames), les Champions du monde et olympiques en 2006 ont des armes offensives aussi jeunes que talentueuses.

si/ag

Suivez le Mondial via le blog de Laurent Bastardoz et Facebook

Entre Kosice et Bratislava, la tsr vous fait vivre le Mondial jour après jour, via le blog de Laurent Bastardoz et notre page Facebook "ON A TOUS RECU LE PUCK".