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Week-end crucial en vue, même si Roman Josi est arrivé

A peine débarqué à Helsinki, déjà sur la glace, Roman Josi. [Keystone - Peter Schneider]
A peine débarqué à Helsinki, déjà sur la glace, Roman Josi. - [Keystone - Peter Schneider]
L'équipe de Suisse va au-devant d'un week-end crucial au Championnat du monde à Helsinki et à Stockhom. Elle affronte la France samedi et la Slovaquie dimanche pour une place en quarts de finale. La Suisse ne peut se permettre d'égarer des points contre la France avant de devoir s'imposer contre la Slovaquie pour assurer sa place dans les quatre premiers.

Une défaite contre les Slovaques serait sans doute rédhibitoire puisque même un succès contre les Etats-Unis ne suffirait pas en vertu de la règle de la confrontation directe favorable dans ce cas-là aux Slovaques.

Pour aborder ces échéances capitales,Sean Simpson n'a pas hésité à bouleverser ses lignes. Ainsi, les joueurs se sont entraînés dans de nouvelles compositions. "Je suis obligé de procéder ainsi, a expliqué le coach national. Les blessures de Moser et de Rubin ainsi que l'arrivée de Roman Josi vont nous faire procéder à certaines rocades. Mais le principe des duos performants persiste."

L'arrivée de Josi bouleverse les lignes

Mathias Seger (à gauche, aux côtés de Niederreiter et Sbisa) pourrait bien évoluer en attaque... [Keystone - Peter Schneider]
Mathias Seger (à gauche, aux côtés de Niederreiter et Sbisa) pourrait bien évoluer en attaque... [Keystone - Peter Schneider]

A peine débarqué de l'aéroport après un vol en business de Nashville via New York, Roman Josi s'est tout de suite changé pour se retrouver aux côtés de Luca Sbisa. Cela signifie que Mark Streit évoluera aux côtés de Severin Blindenbacher, tandis que Patrick von Gunten et Philipp Furrer seront associés contre la France. En revanche, la paire Félicien Du Bois - Goran Bezina est la seule à rester inchangée.

Pour Mathias Seger, la neuvième place de défenseur va se transformer en billet pour l'attaque. A 34 ans et 275 sélections en équipe nationale, le recordman des Zurich Lions va peut-être jouer devant. A l'entraînement, il s'est retrouvé avec Thibaut Monnet et Ivo Rüthemann. "Nous allons encore voir avant le match contre la France si nous misons sur Seger ou si nous instaurons un système à 11 attaquants avec un tournus plus soutenu pour certains", précise Simpson.

Niederreiter glisse dans la "checking-line"

Nino Niederreiter a été "rétrogradé" par Sean Simpson. [Keystone - Peter Schneider]
Nino Niederreiter a été "rétrogradé" par Sean Simpson. [Keystone - Peter Schneider]

Les lignes d'attaques ont également été remodelées. L'expérience de Monnet aux côtés de Romy et Brunner ayant été peu concluante, Simpson mise sur la présence énergique du "bleu" Denis Hollenstein pour bien compléter le duo-vedette de l'attaque.

Décevant sur le plan offensif, Nino Niederreiter ira prêter main forte à Trachsler et Benjamin Plüss à la place de Rubin dans la "checking-line". L'attaquant de la NHL est remplacé par Bieber aux côtés de Wick et Ambühl. Tobias Stephan gardera les buts.

si/dbu

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Les Français ont ménagé Cristobal Huet en vue de la Suisse

Pour la quatrième fois en cinq ans, la Suisse retrouve la France sur son chemin. Une rencontre qui recèle son lot d'émotions particulières. Les résultats - 4-1 en 2008, 1-0 en 2009, 1-0 ap en 2011 - ne permettent pas à la sélection helvétique de prendre de haut son voisin français.

"Nous savons très bien à quoi s'attendre face aux Français, pas question de les sous-estimer. L'an dernier, nous avions perdu un point qui nous avait coûté cher pour la suite de la compétition", se souvient Morris Trachsler, qui retrouvera plusieurs anciens et actuels coéquipiers dans le camp d'en face: Kevin Hecquefeuille, Laurent Meunier, Yorick Treille et le chef du matériel Aurélien Jimmy Omer, grand intendant à Genève-Servette.

Les Français ont tout misé sur les matches contre la Suisse et le Bélarus. Ils ont ainsi laissé au repos Cristobal Huet pour les parties face au Canada et à la Finlande, qui se sont soldées à chaque fois par sept buts encaissés. "Au début, je voulais jouer tous les matches mais ce n'est finalement pas une mauvaise chose de n'avoir pas encaissé de casquette", analysait le désormais ex-gardien de Fribourg-Gottéron, qui dit ne pas encore avoir éclairci son avenir pour la saison prochaine.

La France, dirigée par Dave Henderson, a accompli de gros progrès sur le plan offensif. Les Suisses devront se méfier de joueurs comme Pierre-Edouard Bellemare (Skelleftea/SWE), Stéphane Da Costa (Binghampton/AHL) ou du défenseur Yohann Auvitu, champion de Finlande avec Jyvaskyla.

Le point dans le groupe H (10.05)

1.FINLANDE 4 4 0 0 0 14- 3 12
2.Canada 4 3 0 1 0 17-11 10
3.USA 4 2 1 0 1 19-13 8
4.Slovaquie 4 2 0 0 2 10- 8 6
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5.Suisse 4 2 0 0 2 12-11 6
6.Bélarus 4 1 0 0 3 8-11 3
7.France 4 1 0 0 3 11-24 3
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8.Kazakhstan 4 0 0 0 4 8-18 0

Restent à jouer (pour la Suisse)

Suisse - France 12.05 15h15
Suisse - Slovaquie 13.05 19h15
USA - Suisse 15.05 19h15