Davos bat le Team Canada 6-5 et se relance

Grâce à un réalisme retrouvé, un Leonardo Genoni impeccable et
un Andres Ambühl intenable, Davos est revenu dans la course à la
finale de la 82e Coupe Spengler. Les Grisons, qui ont rapidement
mené 3-0, ont plié face à la pression canadienne en fin de
rencontre avant d'arracher un précieux succès 6-5 aux tirs au
but.



Petr Sykora pourra remercier les Canadiens pour leur indiscipline.
Le centre venu de Pardubice a été expulsé pour le match dès la 4e
minute après avoir blessé Rico Fata au visage, mais les cinq
minutes plus pénalité de match dont il a écopé n'ont pas porté à
conséquence. Sanctionnés dans la foulée à deux reprises en l'espace
de 55 secondes, les hommes de Sean Simpson ont ouvert un boulevard
à leurs opposants. Janne Niinimaa (5e), un ancien de la «maison
jaune et bleue», a ouvert le score à 4 contre 3, avant qu'Andres
Ambühl ne transforme un penalty consécutif à une faute grossière de
Jean-Pierre Vigier (7e).

Fin de match de folie

Dino Wieser (13e), du patin, a ensuite alourdi la marque alors
que Hnat Domenichelli, tirant sur le montant puis manquant de
promptitude face à Genoni, avait raté peu avant par deux fois
l'opportunité de redonner des couleurs à sa formation. Si Daren
Machesney avait convaincu la veille face à Karlovy Vary (3-1), il
n'en a pas été de même pour son homologue Travis Scott. Le portier
de Klagenfurt (Aut), qui a encaissé trois buts sur dix tentatives
au premiers tiers-temps, n'a pas soutenu la comparaison avec son
vis-à-vis Leonardo Genoni, une nouvelle fois excellent.



Après des réussites de Trudel (28e) et Kariya (30e), le Team
Canada y a cru et la fin de rencontre a ensuite été absolument
folle. Alors que l'on pensait que les Canadiens avaient fait le
plus dur en égalisant à six minutes de la fin par Serge Aubin,
Andres Ambühl a redonné l'avantage aux siens à moins de 120
secondes de la sirène finale.



Victoire de Davos? C'était sans compter sur une bourde incroyable
de Niinimaa, qui a servi parfaitement... Domenichelli. Le Luganais
ne s'est pas fait prier pour rétablir la parité. Heureusement pour
l'intérêt du tournoi, les Davosiens se sont finalement octroyés
bien plus que le point de bonus après les penalties, ils ont gagné
le droit d'y croire encore.

Karlovy domine un pâle Ingolstadt

Karlovy Vary a remporté
son match de la deuxième journée de la 82e Coupe Spengler. Mais
face à Ingolstadt, les Tchèques ont peiné plus que prévu et ont dû
attendre la troisième période pour finalement l'emporter largement
5-2.



Il aura fallu patienter jusqu'à la 32e minute pour voir enfin la
partie se décanter. Après une entame de match très pauvre
techniquement, les joueurs tchèques ont trouvé la faille sur un
envoi de Michal Dobron. Le bloc des renforts suisses a toutefois
égalisé en infériorité numérique par l'intermédiaire de Daniel
Steiner (36e), bien aidé il est vrai par la maladresse de Lukas
Sablik.

Karlovy passe l'épaule malgré la fatigue

Fatigués - ils étaient encore sur la glace 17 heures avant que
l'arbitre ne libère la rondelle -, les joueurs de l'Est ont tout de
même passé l'épaule lors de l'ultime période. C'est Reznicek qui a
donné une longueur d'avance à Karlovy Vary en power-play (45e),
avant que ses coéquipiers Melenovsky et Zatovic ne tuent le match
en 49 secondes (48e).



Malgré la lourde défaite, Greg Thomson semble avoir trouvé les
mots pour remobiliser l'équipe désignée en tant que victime
expiatoire du tournoi. L'ancien assistant, qui a relayé Benoît
Laporte (ex-Lausanne et Bâle) à la tête de l'équipe allemande à la
fin du mois de novembre, présente un bilan prometteur à défaut
d'être extraordinaire depuis son entrée en fonction (5 victoires
pour 4 défaites en DEL). Yves Sarrault s'est pour sa part rappelé
au bon souvenir de la Vaillant-Arena en écopant de trois pénalités
mineures.



si/tou