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Plüss et von Gunten ont marqué des points avec la Nati

Patrick von Gunten est bien parti pour disputer le Mondial.
Patrick von Gunten est bien parti pour disputer le Mondial.
Les trois matches disputés par l'équipe de Suisse la semaine passée a livré certains enseignements. Martin Plüss et Patrick von Gunten ont marqué des points.

Beaucoup d'eau doit encore couler sous les ponts d'ici le
championnat du monde de Berne et Kloten, mais la semaine de
préparation à Hambourg et en Slovaquie a livré quelques
enseignements importants. Absents lors du tournoi de Québec en mai
dernier, Martin Plüss et Patrick von Gunten ont marqué les esprits
durant toute la semaine et appartiennent désormais au «cercle très
fermé» des joueurs tout proches d'avoir leur sélection en
poche.



Les vérités de décembre ne sont pas forcément celles d'avril, mais
après avoir testé 46 joueurs au cours des deux dernières semaines
de préparation, Ralph Krüger doit sans doute déjà avoir une idée
bien précise des contours qu'aura son équipe lors du match
d'ouverture face à la France à Berne. «Il faut faire attention
à toutes conlusions hâtives, car beaucoup de choses peuvent se
passer, notamment au niveau de la santé des joueurs»,
remarque
toutefois le sélectionneur national.

Martin Plüss de retour

Martin Pluess était l'un des absents de marque du championnat du
monde de Québec et il se profile déjà comme l'un des leader de
l'équipe de 2009. Bon à Hambourg, le petit joueur de Berne a encore
augmenté son niveau de jeu lors des rencontres de Poprad et Kosice
et semble devenir incontournable. «Je pense effectivement être
meilleur qu'il y a douze mois
, assure-t-il. Physiquement
je me sens mieux et au niveau de la confiance cela m'aide
beaucoup».




Dans le secteur défensif, c'est Patrick von Gunten qui a récolté
tous les suffrages. En l'absence de Goran Bezina durant la
rencontre de Kosice, l'arrière des Kloten Flyers a pris une
dimension supplémentaire pour s'imposer comme l'un des patrons de
la défense. Englué dans sa métaphore des cercles, Ralph Krüger
insiste: «Il figure évidemment dans un cercle très serré des
meilleurs joueurs de l'équipe présente ici. En vue du championnat
du monde, il est effectivement en très bonne position».

Wirz à la peine

Avec Raphael Diaz, Valentin Wirz a disputé les deux semaines de
préparation. Il a profité de l'absence de Mathias Bieber pour
goûter aux joies de l'Allemagne et de la Slovaquie. Cette
omniprésence n'est toutefois pas gage de réussite pour le
Fribourgeois.



Physiquement à la peine, il n'a que rarement apporté sa
contribution à l'édifice offensif de l'équipe de Suisse. Toujours
utile mais pas irremplaçable en power-play, l'ancien Luganais est à
compter parmi les joueurs susceptibles de «sauter» à l'une ou
l'autre des sélections de Krüger.



si/alt

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Le «cas» Jenni

Absent de la sélection nationale, Marcel Jenni n'est pas prêt de faire son retour sous le maillot à croix blanche. Sans équivoque, Ralph Krueger a précisé: «Il est toujours difficile d'intégrer un joueur en cours de préparation. Il aurait dû m'appeler durant l'été et comme il ne l'a pas fait, nous allons faire sans lui».

Gardiens en nombre
Du côté des gardiens de but, Ralph Krüger peut dormir tranquille. Si Gerber, Hiller, Stephan, Manzato, Rüegger, Bührer et Genoni ne lui suffisaient pas, il peut désormais compter sur Lukas Flüeler. Le géant du Hallenstadion a confirmé tous les espoirs placés en lui en étant blanchi lors du match de Poprad.

Le suppléant d'Ari Sulander n'entre sans doute pas en ligne de compte pour le tournoi mondial d'avril à Berne et Kloten, mais il faudra assurément compter sur lui pour les années à venir. De son côté, Marco Bührer a prouvé qu'en cas d'absence des «nord-américains», il était tout à fait capable d'endosser le rôle de titulaire.