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Yannick Weber veut profiter de l"effet Streit"

Le Bernois compte six matches, un but et deux assists en NHL.
Le Bernois compte six matches, un but et deux assists en NHL.
Yannick Weber a connu une excellente première expérience en NHL. Engagé par le Canadien de Montréal, le défenseur bernois a bénéficié de l'"effet Streit". Mais le plus dur reste à faire. L'international de 21 ans doit confirmer.

Avec le départ de Martin Gerber en Russie, cela signifie en
quelque sorte la fin de l'épopée des premiers pionniers helvétiques
en NHL. Si le gardien bernois tente encore sa chance en KHL, les
autres sont tous revenus en Suisse: von Arx, Riesen, Aebischer,
Fischer,...



Mais aujourd'hui, une autre génération de mercenaires rouges à
croix blanche est prête à briller dans la meilleure ligue du monde.
Emmenés par le routinier Mark Streit, des Jonas Hiller ou Luca
Sbisa ont déjà fait leurs preuves.



Parmi eux, on trouve également Yannick Weber. Le défenseur bernois
a "éclaté" la saison passée en Amérique du Nord.

"On a plus de chance"

A Montréal, Yannick Weber a profité
de "l'effet Streit". Le capitaine helvétique avait brillé lors de
ses 3 saisons passées sous le chandail du Canadien. em>"Ces
performances ont aidé beaucoup de Suisses. Désormais, on nous donne
plus de chance", avoue le natif de Morges, attendu comme le
prochain Mark Streit.



Le défenseur de 21 ans a également surpris tout le monde pour sa
première année pro": "les dirigeants québécois ne pensaient pas
que j'allais progresser aussi vite. Ils sont contents de
moi"
.



"En devenant un leader avec Hamilton en AHL (45 points en 70
matches), j'ai pu réaliser mon rêve: jouer en NHL!
"

Expérience et confiance

Avec 6 matches (dont 3 de playoff), un but et deux assists à son
compteur NHL, Yannick Weber a frappé un grand coup à la porte de
Montréal: "cette petite expérience devrait me servir pour
après". La suite justement? "Je ne peux être que très heureux de ma
dernière saison, où j'ai accumulé de l'expérience et de la
confiance. Mais je dois maintenant oublier cette année et penser à
la suivante. Les entraîneurs vont attendre désormais davantage de
ma part"
.



L'international ajoute: "durant le camp de Montréal,je vais
travailler dur jour après jour, comme si c'était ma dernière
journée avec le Canadien..."

"Je sais que rien n'est acquis"

Dans n'importe quel domaine, le plus dur est de confirmer, et
Yannick Weber en a bien conscience: "je sais que rien n'est
acquis. D'ailleurs, il y a une rude concurrence en défense à
Montréal. Mais même si je dois être "relégué" à Hamilton en AHL, je
vais travailler encore plus fort pour revenir en NHL".




Pour réaliser son rêve, le Bernois a déjà fait beaucoup de
sacrifices et est prêt à en faire d'autres pour rester. "Il n'y
a pas de parcours idéal. Chaque joueur doit faire comme il le sent.
Je suis venu en Amérique du Nord à 16 ans. Quitter la famille et
les amis était le plus dur, mais c'est mon chemin"
.



Sébastien Clément

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Yannick Weber veut aller aux JO de Vancouver

S'imposer à Montréal reste son objectif pour la saison prochaine, mais un autre but le motive pour 2010: "je veux aller aux Jeux olympiques de Vancouver", lâche Yannick Weber, qui a fait ses débuts avec la bande à Krueger au Mondial 2009.

"Arrivé en milieu de compétition, qui se déroule en plus en Suisse, dans un groupe que je connaissais peu, cela n'a pas été facile. Au final, la déception du résultat est bien là, mais personnellement c'était un bonus, une expérience en plus", explique le défenseur.

Parti pour une prometteuse carrière, Weber aura néanmoins encore bien du travail pour franchir les paliers.