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Dernières sorties européennes pour l'équipe de Suisse

L'équipe de Suisse entend quitter l'Europe sur une bonne note.
L'équipe de Suisse entend quitter l'Europe sur une bonne note.
Après sa promenade de santé face à la France (10-1), l'équipe de Suisse se frotte au Bélarus, vendredi, et à la Slovaquie, samedi, à l'occasion de ses deux derniers matches en Europe avant les Jeux olympiques.

Après la raclée infligée à la France mardi à Porrentruy (10-1),
l'équipe de Suisse va au-devant d'une tâche plus compliquée pour
ses deux derniers matches avant le départ pour le Canada et les
Jeux olympiques de Vancouver. A Spisska Nova Ves, en Slovaquie, la
troupe de Ralph Krueger défiera le Bélarus (vendredi 17h00) et la
Slovaquie (samedi 17h00).



Les joueurs internationaux n'ont plus que deux rencontres en
Europe pour se montrer sous leur meilleur jour pour espérer faire
partie du voyage en Amérique du Nord. Après le bilan mitigé de la
Deutschland Cup (1 victoire pour 2 défaites), Ralph Krueger
s'attend à mieux en Slovaquie: «Si les résultats lors de ce
tournoi allemand étaient moins importants, je peux vous garantir
qu'il en ira différemment ici en Slovaquie. Il ne faut pas oublier
que les circonstances étaient difficiles à Munich avec seulement
six défenseurs valides pour les deux derniers matches.»

Bélarus amoindri

Premier adversaire à se dresser sur la route, le Bélarus se
présentera avec une équipe totalement remaniée par rapport à celle
qui avait accroché la Russie en quarts de finale du dernier
Championnat du monde. En effet, seuls huit joueurs de cette épopée
seront présents en Slovaquie. Amputée de Ruslan Salei, Mikhail
Grabovsky ou encore de Konstantin Koltsov, la formation de l'Est
sera sans doute moins redoutable. Méfiance toutefois, car cette
jeune nation ne cesse de progresser au classement mondial de l'IIHF
et pointe actuellement au huitième rang juste derrière la
Suisse.



Grâce aux bons résultats acquis à Berne en mai, les Biélorusses
avaient en effet devancé la Slovaquie. Lors des huit dernières
confrontations, la Suisse s'est imposée à sept reprises, ne
s'inclinant qu'une fois lors du Championnat du monde de Riga en
2006 (1-2). Ce revers avait coûté la qualification pour les quarts
de finale à Ralph Krueger et ses joueurs.

L'attraction «Ziggy»

Comme le veut la tradition, la Suisse jouera ensuite contre la
Slovaquie, équipe que Ralph Krueger a défiée 47 fois depuis le
début de son «règne» il y a 13 ans. Avec Juraj Kolnik
(Genève-Servette) et Peter Sejna (Zurich Lions), deux joueurs
évoluant en LNA seront présents sous le maillot de l'équipe locale
mais l'intérêt du public devrait plutôt être destiné à Zigmund
Palffy. A 37 ans et après quatre années de pause, la perspective de
Vancouver a sans doute donné des idées à «Ziggy», qui crève l'écran
sous le maillot de Skalica, sa ville d'origine.



L'attaquant aux 708 matches de NHL (732 points) a d'ailleurs
terminé meilleur compteur de l'Extraliga slovaque lors du dernier
exercice avec 99 points en 53 matches. Au cours du championnat
acutel, il est déjà en tête avec 40 points en 26 matches et ne
semble pas souffrir du poids des ans. Cette saison, Suisses et
Slovaques se sont déjà affrontés à Munich lors de la Deutschland
Cup. A cette occasion, les Helvètes s'étaient imposés 3-2 grâce à
une prestation magistrale de Martin Gerber.

Krueger a beaucoup appris

Face aux joueurs locaux, ce sera Tobias Stephan (Genève
Servette) qui gardera le filet helvétique, tandis que Daniel
Manzato (Rapperswil-Jona Lakers) a hérité du match contre le
Bélarus. «Ce sera particulièrement intéressant de pouvoir nous
comparer avec ces deux formations qui sont d'un niveau très
similaire au nôtre»
, s'est réjoui Ralph Krueger, qui est
brièvement revenu sur la rencontre face aux Français: «C'est
fou tout ce qu'on a pu apprendre de cette rencontre! Comme nous
avions le puck durant la majorité du temps, l'analyse vidéo a mis
en évidence certains points à améliorer avant tout sur le plan
offensif. Nous avons profité des heures de glace à Spisska Nova Ves
pour y travailler sans pour autant trop épuiser les joueurs qui
vont au-devant d'une fin de semaine éprouvante.»




si/ggol

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Jeannin: "Je ne suis pas encore à 100%"

Sandy Jeannin est revenu au jeu il y a peu après avoir été longuement gêné par une commotion cérébrale. Absent lors de la Deutschland Cup à Munich, le joueur de Fribourg Gottéron et capitaine de l'équipe de Suisse doit désormais prouver que ces pépins ne sont plus que de mauvais souvenirs pour valider son ticket pour les Jeux olympiques.

- Sandy Jeannin, après votre pause consécutive à votre blessure, comment vous sentez-vous?

SANDY JEANNIN: Pas trop mal. Cela fait du bien de rejouer en équipe nationale après avoir manqué la Deutschland Cup. Je ne suis pas encore à 100% prêt mais cette semaine de matches internationaux est une bonne occasion de progresser et de travailler sur la condition physique. Tant la tête que le corps vont bien, c'est le plus important.

- Votre coéquipier à Fribourg Gottéron Julien Sprunger revient également à cette occasion.

SANDY JEANNIN: Pour lui, c'est tout de même très différent, car il a été absent bien plus longtemps que moi. Nous en avons parlé quelquefois à Fribourg et nous avons conscience de l'importance de cette échéance en Slovaquie. Nous devrons tous deux nous battre pour une place aux Jeux et surtout prouver que nous allons mieux.

- Après la balade contre la France, les matches contre la Biélorussie et la Slovaquie s'annoncent autrement plus corsés.

SANDY JEANNIN: L'équipe a surtout eu le mérite de ne pas prendre la France à la légère. Vendredi et samedi, nous serons opposés à deux belles formations avec sans doute beaucoup de joueurs qui devront, comme nous, se bagarrer pour décrocher un ticket pour Vancouver. Le jeu s'annonce donc intense, et il faudra être prêt à relever le défi proposé.

Spisska Nova Ves (Slq). Tournoi international

Vendredi 18 décembre
17h00 Suisse - Biélorussie

Samedi 19 décembre
17h00 Suisse - Slovaquie