La Suisse se reprend et s'impose 3-2 contre la Slovaquie

L'équipe de Suisse s'est parfaitement rachetée après sa défaite
face à la Biélorussie vendredi (1-2 tab). A Spisska Nova Ves (SLK),
les joueurs de Ralph Krueger ont en effet battu la Slovaquie 3-2
grâce à sa traditionnelle rigueur défensive et, surtout, grâce à
une performance magnifique de Tobias Stephan.

Tobias Stephan, décisif, marque des points

Ce soir, la vraie
star du match c'est notre gardien Tobias Stephan

Ralph Krueger

«Ce soir, la
vraie star du match c'est notre gardien Tobias Stephan. Il nous a
permis de rester dans le match dans un premier temps, puis a
préservé l'avantage en fin de rencontre». Le compliment vient
de Ralph Krueger qui a visiblement apprécié la débauche d'énergie
du gardien de Genève-Servette, titulaire pour la deuxième fois
seulement en équipe de Suisse.



En 2003, il n'avait rien pu faire face à la République tchèque
lors d'un match amical à Bienne (1-4). Cette fois-ci, l'armada
offensive slovaque a continuellement buté sur l'ancien gardien des
Dallas Stars auteur de 28 parades sur les 30 tirs qui lui ont été
adressés. «Je suis très satisfait de ma performance, mais c'est
toute l'équipe qui a bien travaillé pour nous permettre de
gagner», s'est-t-il empressé de préciser.



Dès les premiers coups de patins, Tobias Stephan a dû faire face à
une pression constante des joueurs locaux mais a tenu bon. Sur les
deux seules actions suisses du premier tiers-temps, Jeannin et
Sannitz ont pu inscrire deux buts et mettre leur formation sur les
rails du succès. «Contrairement au match face à la Biélorussie,
nous avons plus subi le jeu, principalement à cause des nombreuses
pénalités écopées, a remarqué Ralph Krueger. Toutefois,
nous avons mieux su exploiter nos actions de but que la
veille».

Le sélectionneur slovaque désabusé

Visiblement désabusé, le sélectionneur slovaque Jan Filc a
préféré invoquer le manque de chance pour expliquer le revers de
son équipe: «Nous nous créons le plus grand nombre d'occasions,
nous dominons, mais nous perdons. Ce n'est pas la première fois de
l'histoire que cela se passe ainsi face à cette équipe de
Suisse». Depuis l'arrivée de Ralph Krueger à la tête de la
sélection à croix blanche en 1997, il s'agissait d'ailleurs du 47e
affrontement entre les deux nations.



A la mi-match, Domenichelli écopait d'une double pénalité qui
permettait aux hommes de Jan Filc de marquer deux fois par Palffy
et Baranka. Alors que le match semblait avoir tourné en faveur des
Slovaques, Roman Wick a exploité une merveilleuse passe aveugle de
Bärtschi pour redonner l'avantage à ses couleurs. «Dans les
causeries d'avant-match, j'avais insisté sur le fait que nous
serions contraints de passer du temps en infériorité
numérique, a remarqué Ralph Krueger. Personne ne s'est
énervé, ce qui nous a permis de rester concentré pour reprendre
immédiatement l'avantage».



Lors de l'ultime période, les Slovaques ont pressé tant et plus
pour égaliser mais se sont à nouveau cassé les dents sur Tobias
Stephan. «J'ai particulièrement apprécié l'attitude de mes
joueurs qui se sont superbement battus en fin de match pour
préserver cette longueur d'avance, a insisté Ralph Krueger.
Ce succès face à une bonne équipe slovaque nous permet de bien
conclure notre phase de préparation avant le départ pour le
Canada».



si/rsch