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Mark Streit est fier de l'équipe de Suisse

Streit, blessé au dos, a préféré faire l'impasse sur le Mondial.
Streit, blessé au dos, a préféré faire l'impasse sur le Mondial.
Habituel capitaine de la Suisse, Mark Streit manque son premier Mondial de l'ère Krueger. Le Bernois était dans les tribunes pour assister à Suisse-République tchèque.

TXT: - Qu'avez-vous pensé du match de ce
soir?




MARK STREIT: La Suisse n'a pas perdu contre
n'importe qui, c'était la République tchèque avec plusieurs stars
de NHL. Ils ont joué très calmement et su profiter de leurs
avantages numériques quand il le fallait. Si on prend beaucoup de
pénalités au niveau international, c'est dur de gagner. Mais il
était difficile de jouer au lendemain de la victoire contre la
Suède.



- La Suisse a pris des buts dans toutes les situations, en
infériorité, en supériorité, et même sur un autogoal malheureux de
Julien Vauclair sur la fin...




MARK STREIT: Mais en face, ce n'était pas le
Danemark ou l'Italie non plus... Il y a 6-7 matches à disputer dans
ce tournoi. Jusqu'ici, l'équipe a joué de manière parfaite. Ce
n'était pas notre jour. Ils vont sûrement réagir contre le
Danemark. C'est un match qui nous permettra de nous qualifier pour
les quarts de finale en cas de succès.

"L'équipe est unie et joue très bien"

- Allez-vous assister à d'autres matches?



MARK STREIT:: Non, je ne suis venu que pour voir
la partie face aux Tchèques.



- Comment se porte votre dos?



MARK STREIT: Assez bien. J'ai encore une semaine
de thérapie à suivre à Montréal. Je dois observer quatre semaines
de repos, afin que la musculature de mon dos puisse bien se
régénérer.



- Que ressentez-vous en constatant que l'équipe fonctionne
même sans vous?




MARK STREIT: Je suis très content de voir que
l'équipe a si bien marché jusqu'ici. Elle forme une entité unie et
joue très bien. Si le contraire s'était produit, j'aurais là de
véritables raisons d'être déçu, mais ce n'est pas le cas. Je suis
fier de cette formation.

"J'aimerais bien rester à Montréal"

- Vous êtes agent libre. Avez-vous une idée d'où vous
jouerez en 2008/2009?




MARK STREIT: J'aimerais bien rester au Canadien
de Montréal... On verra bien ce que l'été m'apportera.



- Bob Gainey (ndlr: le manager de Montréal) a déclaré que vous
constituez une priorité pour lui. Il veut vous garder.




MARK STREIT: C'est positif pour moi. Les
supporters souhaitent que je reste. J'ai connu une très bonne
saison, j'ai fini 3e meilleur défenseur de la NHL (62 points) et
j'avais un des plus gros temps de jeu dans l'équipe avec 17'. Ce
sont des chiffres qu'on ne peut pas cacher. Je pense mériter plus
de reconnaissance au niveau salarial.



TXT/de Québec, Michaël Taillard et Sébastien Clément

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Réactions helvétiques

GORAN BEZINA: Quand on laisse patiner l'autre équipe, c'est comme ça! Nous n'étions pas aussi exigeants et rapides que face à la Suède. Nous avons trop attendu les Tchèques, au lieu d'aller les presser à deux. L'adversaire n'était pas vraiment supérieur, c'est surtout nous qui n'avons pas forcé et tout donné. On n'a pas fait le match que l'on doit et on se prend une petite claque. Cela va nous remettre en question.

THIBAUT MONNET: Nous avons trop attendu en zone médiane. Quand on reste planté, on ne peut être que dépassé. C'est un bon enseignement pour la suite, car rien n'est acquis. Mais ce résultat n'est pas dramatique pour autant.

SANDY JEANNIN: Quand on joue à 90%, on ne peut pas battre une grande nation. L'excuse de la fatigue après le succès contre la Suède est facile. Mais face à des Tchèques prêts et qui ne nous ont pas sous-estimés, nous avons pour une fois mal commencé. Nous avons commis trop d'erreurs et donné trop de supériorités numériques. Nous étions toujours en retard. De plus, avec seulement 10 tirs au but et un but encaissé sur notre seul power-play, cela ne suffit pas pour prétendre gagner. Nous avons désormais deux jours de repos avant un match important contre le Danemark pour bien nous placer au classement. A nous de bien gérer cela.