Sean Simpson renvoie Juraj Simek à la maison

Sean Simpson a pris une première décision en vue de son premier
match officiel à la tête de l'équipe de Suisse samedi lors au
Championnat du monde en Allemagne face à la Lettonie (tsr 20h15).
Juraj Simek rentre à la maison, et il semble désormais très
probable que Björn Christen, René Back et Morris Trachsler soient
les trois surnuméraires.



L'éviction du joueur d'origine slovaque n'est finalement pas une
surprise. Jamais à son avantage depuis son arrivée sous le maillot
de l'équipe nationale, le joueur des Norfolk Admirals (AHL) n'a pas
convaincu le coach qui l'avait déjà mis à part lors de
l'entraînement de jeudi matin.



Parmi les vingt-sept joueurs présents à cet entraînement, trois
autres étaient également porteurs d'un maillot distinctif noir.
Sans surprise, il semble désormais clair que Björn Christen, Morris
Trachsler et René Back ne seront pas sur la glace de la SAP Arena
samedi.



"C'est effectivement une tendance, mais je ne peux pas encore
l'assurer", pondérait Sean Simpson de nouvelles sur l'état de
santé de Damien Brunner. Annoncé légèrement blessé depuis le début
de la semaine, le Zougois a cette fois-ci pris part à
l'entraînement sans restriction et semble en mesure de tenir sa
place dans l'alignement.

La Suisse vise le top-8

Même minée par les absences,
l'équipe de Suisse est attendue au tournant lors de ce Championnat
du monde. Pour débuter sa compétition, la sélection de Sean Simpson
se frottera samedi (20h15) à une équipe de Lettonie toujours aussi
dangereuse et difficile à négocier. De ce match dépend tout le
tournoi.



"On parle de match clé à longueur d'année, mais celui-ci en
est vraiment un, remarque Mathias Seger promu capitaine par
Sean Simpson en début de semaine. Le résultat de cette
rencontre donnera une direction claire à ce Championnat du monde.
Si l'on veut aller en quart de finale, cela passe absolument par un
bon résultat contre la Lettonie qui est un adversaire extrêmement
dangereux. Quoi qu'il en soit, je suis sûr que cette équipe peut
atteindre les quarts de finale."



De son côté, Sean Simpson semble craindre cette entrée en matière
délicate. Pour son premier match officiel, il aurait sans doute
préféré éviter une telle peau de banane: "Lors du championnat
du monde 2009 à Berne, la Suisse évoluait dans sa meilleure
composition possible et s'était inclinée 2-1 après les tirs aux
buts contre cette équipe de Lettonie. Ils progressent sans cesse et
leurs résultats récents en sont la preuve. Ils évoluent toute
l'année ensemble sous les couleurs du Dinamo Riga en KHL et sont
donc prêts au moment de disputer le premier match."

Le match d'ouverture dans un stade de football

La Russie, tenante du titre
et avide de revanche après son échec des JO de Vancouver, apparaît
comme la grande favorite de la 74e édition du Championnat



du monde qui débute vendredi en Allemagne.



Le match d'ouverture, Allemagne - Etats-Unis, aura lieu dans le
stade de l'Arena à Gelsenkirchen, fief du club allemand de football
de Schalke 04. Ce stade, sorti de terre en 2006, a été aménagé
spécialement pour le Mondial avec une capacité totale de 76.152
sièges. Les organisateurs comptent établir, à cette occasion, un
nouveau record d'affluence pour un match de hockey.



Laminés par le Canada en quart de finale des JO (7-3), les Russes
ont décrété la mobilisation générale, dans le sillage de leur
attaquant vedette Alexander Ovechkin. L'ailier des Washington
Capitals, élu meilleur joueur de la LHN, sera notamment épaulé par
Ilya Kovalchuk (New Jersey Devils) et Alexander Semin, son



partenaire d'attaque à Washington.

Attention aux Nord-Américains

Sacrée ces deux dernières années, la Russie devra toutefois
compter avec le Canada, champion olympique à Vancouver et finaliste
des deux derniers championnats du monde, et les Etats-Unis, privés
de leurs habituelles vedettes, mais qui alignent des sélections à
très forte ossature de NHL.



Outre le Canada, titré en 2007, d'autres ex-champions du monde, la
République tchèque (2005), la Suède (2006), mais aussi la Finlande
(1995) et la Slovaquie (2002) pourraient se mêler à la lutte pour
l'or.



agences/ag