Les Helvètes déjà en mode survie

"C'est presque comme dans une série de playoff où nous serions menés 3-0." Interrogé après un entraînement auquel très peu de joueurs ont pris part, Yannick Weber se rend bien compte de l'ampleur de la tâche. "Nous en avons discuté dans le vestiaire et nous devons gagner tous nos matches pour accéder aux quarts de finale, poursuit le défenseur de Vancouver. On ne regarde pas plus loin que la partie contre l'Allemagne."

En pleine tourmente, l'équipe nationale tente de se raccrocher au positif qui se dégage de chaque épisode négatif. "Notre credo doit être de demeurer positif, explique Sean Simpson. Il n'y a rien d'autre à faire. La déception est légitime, mais cela ne fera pas avancer les choses de pleurnicher."

"Le problème se situe dans la tête"

Pour affronter les Allemands, Sean Simpson souhaite voir une équipe prête sur le plan mental, raison pour laquelle une grande majorité des titulaires n'a pas chaussé les patins mardi matin. "Ils doivent être concentrés, estime le futur ex-coach. Cela ne sert pas à grand-chose d'organiser un entraînement alors que le problème se situe dans la tête. Lors des deux dernières rencontres la décision s'est faite sur des détails. Il convient maintenant de trouver comment faire pour que ces détails penchent en notre faveur. Et puis je préfère qu'ils soient frais pour le match contre l'Allemagne."

Concernant d'éventuels changements dans l'alignement, Simpson n'a rien voulu dévoiler. Il y a fort à parier que Berra sera devant le filet mercredi après-midi. "Tant que les joueurs ne sont pas avertis, je ne dirai rien", a ajouté Simpson.

"Nous nous sommes battus nous-mêmes"

Pour Yannick Weber, la Suisse doit continuer à croire en ses possibilités: "Les deux derniers matches n'étaient pas mauvais. Nous aurions dû gagner cette partie contre le Bélarus. Nous nous sommes battus nous-mêmes. Les situations spéciales seront déterminantes pour la suite, mais il y a du mieux. Nous avons marqué en power-play et notre box-play a notamment tenu à 3 contre 5. Il faut faire encore plus."

si/adav