![Quelles surprises Raphael Diaz et Cie nous réservent-ils? [Salvatore Di Nolfi]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/ks49kk-27784868.image?w=1280&h=720 "Quelles surprises Raphael Diaz et Cie nous réservent-ils? [Salvatore Di Nolfi]")
Une équipe de Suisse expérimentale à Paris
L'équipe de Suisse est, on le sait, capable du meilleur comme du pire lors d'un Championnat du monde. A savoir de dominer le Canada ou de s'incliner contre un néo-promu. Que faut-il attendre de la cuvée 2017 à Paris et à Cologne? Début de réponse dès samedi à 12h15 contre la Slovénie.
L'équipe de Suisse entamera samedi, à 12h15 contre la Slovénie, néo-promue, son 20e Mondial de suite dans l'élite.
Les interrogations se bousculent autour de cette sélection "expérimentale", qui possède 8 néophytes. Certains rétorqueront que la glorieuse équipe de 2013, médaillée d'argent à Stockholm, comptait aussi 7 débutants à ce niveau.
Mais en Suède, des cadres comme Martin Gerber, Julien Vauclair, Mathias Seger ou encore Martin Plüss chapeautaient les plus jeunes. A Paris, les vétérans charismatiques ne sont pas légion. Raphael Diaz (4 Mondiaux au compteur), Philippe Furrer (5), Andres Ambühl (13), Denis Hollenstein (5) et Damien Brunner (4) seront les meneurs.
Hiller, assurance tous risques au but
Sans oublier, évidemment, Jonas Hiller (35 ans). Le gardien appenzellois aux 437 matches en NHL est a priori garant d'une certaine sécurité devant le filet. Sécurité qui avait plutôt fait défaut ces dernières saisons depuis 2013.
A Diaz et Cie de faire en sorte que l'ex-portier d'Anaheim et de Calgary ne soit pas mitraillé... En ce sens, la présence de Dean Kukan (1m87/90kg), habitué aux rudes batailles de l'AHL, est bienvenue dans l'arrière-garde.
Quant à l'attaque, c'est l'éternel point faible helvétique. Mais avec Brunner, la Suisse dispose quand même d'un ailier de classe mondiale, qui a le potentiel de faire basculer une rencontre à tout moment.
Eviter le piège du néo-promu
Denis Malgin (20 ans) est lui l'unique renfort venu de NHL, alors que la Suisse a toujours pu compter sur 2 joueurs au moins de cette ligue au Mondial depuis 2012. Le sélectionneur Patrick Fischer espère des étincelles du centre soleurois, doté de mains en or.
Le début du tournoi conditionnera évidemment la suite pour Reto Suri, l'un des 6 "rescapés" de Stockholm, et Cie.
Il s'agira en tout cas de faire mieux qu'aux deux derniers Championnats du monde, où la Nati s'est à chaque fois inclinée face au néo-promu d'entrée (l'Autriche en 2015, le Kazakhstan en 2016). Attention toutefois aux Slovènes, qui peuvent compter sur 4 attaquants de KHL, dont Jan Mursak (CSKA Moscou).
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Michaël Taillard
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Fischer: "c'est toujours beau de rêver"
PATRICK FISCHER (coach): On se réjouit beaucoup d'entrer dans la compétition. La défense fonctionne bien. En attaque, il y a encore du potentiel. On doit mettre plus de vitesse. Nous aurons besoin de tout le monde. Peut-on rêver de médaille? C'est toujours beau de rêver. Mais notre premier objectif est toujours le même: se qualifier pour les quarts de finale. A ce stade, si tout fonctionne à merveille, on peut s'imposer. Les favoris du groupe sont le Canada, la Finlande et la République tchèque. Ce sont des équipes d'un autre calibre. Les 5 autres formations, dont la nôtre, sont de valeur plus ou moins égale.
RAPHAEL DIAZ: Tout le monde a envie de travailler fort dans cette équipe. Durant la préparation, nos entraînements ont été d'une intensité incroyable. En 2013 à Stockholm, nous avons eu du succès en tant qu'équipe. Ce n'est pas l'un ou l'autre joueur qui a tiré la couverture à lui. En ce sens, je ne vais pas tout changer seulement parce que j'ai été nommé capitaine. C'est important de rester fidèle à soi-même. Je trouve qu'il y a un bon mélange entre joueurs expérimentés et moins expérimentés dans cette sélection. Et chacun y accepte bien son rôle.
RETO SURI: Répéter notre exploit de 2013? C'est toujours possible. Il faut y croire. Mais c'est un long chemin. Il ne faut pas déjà penser aux quarts de finale, mais à samedi midi, pour bien commencer le tournoi. L'esprit d'équipe est vraiment bon.
JOEL GENAZZI: On se doit d'atteindre les quarts de finale. Pour moi, c'est une nouvelle expérience. Cela a toujours été un rêve de disputer un Championnat du monde. Je suis vraiment content, mais je ne veux pas être là juste pour faire de la figuration. Je veux bien jouer défensivement. Ca me change de mon rôle à Lausanne, où je suis davantage offensif.
Equipe de Suisse, sélection pour le Mondial de Paris & Cologne (05-21.05)
Gardiens: GENONI/Berne HILLER/Bienne SCHLEGEL/Zurich
Défenseurs: DIAZ/Zoug FURRER/Lugano GENAZZI/Lausanne KUKAN/Cleveland LOEFFEL/Genève MARTI/Zurich SCHLUMPF/Zoug UNTERSANDER/Berne
Attaquants: ALMOND/Genève AMBÜHL/Davos BODENMANN/Berne BRUNNER/Lugano HAAS/Bienne HERZOG/Zurich HOLLENSTEIN/Kloten MALGIN/Florida PRAPLAN/Kloten RICHARD/Syracuse RUEFENACHT/Berne SCHÄPPI/Zurich SURI/Zoug SUTER/Zurich
Equipe de Suisse, le programme
Mondial 2017, Paris (05-21.05)
Suisse - Slovénie 06.05 12h15
Norvège- Suisse 07.05 20h15
Suisse - France 09.05 20h15
Suisse - Bélarus 10.05 16h15
Canada - Suisse 13.05 20h15
Suisse - Finlande 14.05 20h15
République tchèque- Suisse 16.05 16h15