Praplan: "une défaite qui fait mal"

Cristobal Huet -23 arrêts et injouable lors des penalties- et Laurent Meunier tiennent ainsi leur 3e succès officiel contre la Suisse, après 2000 et 2012.

Pour les Suisses, qui peuvent toujours malgré tout rêver des quarts de finale, il est interdit de gamberger trop longtemps. Le prochain défi face au Bélarus se joue déjà mercredi à 16h15.

Malgin: "mieux jouer collectivement"

VINCENT PRAPLAN (attaquant de la Suisse): Mon doublé? C'est bien de marquer. Mais si l'équipe perd ensuite, cela ne sert à rien. C'est une défaite qui fait mal, surtout après avoir mené 2 fois au score. Et après ce 3-2 tombé à 5 minutes de la fin, on se devait de gagner. Ce sont de petits détails qui n'ont pas fonctionné. A nous de chercher les 3 points face au Bélarus, désormais.

DENIS MALGIN (attaquant de la Suisse): Les arbitres n'ont pas été bons ce soir. Il faut retenir ce qu'on a fait de positif. Il s'agira de mieux jouer collectivement à l'avenir. Notre objectif reste les quarts de finale.

Ils ont été meilleurs que nous dans les situations spéciales

PATRICK FISCHER (coach de la Suisse): On a encaissé un mauvais but au 1er tiers. Mais par la suite, on a bien joué. En 3e période, ce 2-2 français tombé en power-play nous a aussi fait mal. Ils ont été meilleurs que nous dans les situations spéciales.

ANDRES AMBÜHL (attaquant de la Suisse): Personne n'a évidemment cru que c'était fini après mon but du 3-2. On a même essayé de marquer le 4-2. Mais au lieu de réussir à tuer le match, on a subi cette égalisation. On savait que les Français sont une bonne équipe... Ce n'est pas un hold-up de leur part, ils ont su mettre la pression qu'il fallait en fin de 3e tiers.

Huet: "mon arrêt lors des penalties? C'était un éclair"

CRISTOBAL HUET (gardien de la France): Mon arrêt sur le penalty de Praplan (réd: couché, de la jambière)? C'était un éclair qui peut te rendre stupide si tu te rates... J'ai essayé d'éviter qu'il me dribble, car il était en feu dans ce match. Quand le 3-2 d'Ambühl est tombé, j'étais un peu abattu. C'était un but sorti de nulle part. La Suisse a dominé la deuxième partie de la rencontre. Nous pouvons donc nous estimer chanceux. Genoni a fait l'arrêt qu'il fallait en prolongation. C'était un joli match, avec deux équipes joueuses.

FLORAN DOUAY (attaquant de la France): Nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau. Cette victoire-là, on est allé la chercher avec le coeur. On n'a jamais baissé les bras.

DAVE HENDERSON (coach de la France): Au deuxième tiers, les Suisses nous ont mis énormément de pression. Ils ont beaucoup travaillé. Mais nous avons su réagir.

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De Paris, Michaël Taillard