Herzog: "J'ai simplement fait de mon mieux"

La sortie de Jonas Hiller après 7 minutes au profit de Leonardo Genoni, incontesté gardien numéro un désormais, a été profitable au final pour la troupe de Patrick Fischer.

Celle-ci a livré sa prestation la plus aboutie depuis l'intronisation du sélectionneur zougois en 2015. Et ce devant un public majoritairement acquis à sa cause. Même si le billet pour les quarts n'est pas encore en poche, il est désormais permis de rêver!

Bodenmann: "un de mes plus beaux succès avec l'équipe nationale"

SIMON BODENMANN (attaquant de la Suisse): On savait qu'on avait encaissé deux mauvais buts au début. Mais nous n'avons jamais abandonné. C'est sûrement un de mes plus beaux succès avec l'équipe nationale. C'est vraiment une performance de caractère d'avoir pu remonter la pente face à ces stars de NHL.

RAMON UNTERSANDER (défenseur de la Suisse): Gagner contre le Canada reste un exploit, même si ce n'est pas la première fois. Nous avions vraiment l'intention de gagner ce soir. Tout le monde s'est battu, a travaillé pour ses coéquipiers durant 64 minutes. Au final, nous avons été récompensés. Ils ont très bien commencé la partie. Nous devions l'oublier aussi vite que possible. On y a cru jusqu'au bout.

Fischer: "c'était notre soir"

PATRICK FISCHER (coach de la Suisse): Nous sommes heureux d'avoir battu la meilleure équipe, probablement, du tournoi. Les 2 premiers buts ne sont pas imputables à Jonas Hiller. Mais on avait besoin d'un break, pour couper l'élan adverse. Normalement, nous perdons ce genre de match. Mais c'était notre soir. Je suis content pour Fabrice Herzog, qui n'a pas connu une entame de Mondial idéale.

JOEL GENAZZI (défenseur de la Suisse): C'est incroyable! Jusqu'à notre premier but, le Canada nous dominait. "Fischi" nous a dit durant la pause qu'il suffisait d'un but pour que le stade explose. Nos supporters nous ont donné beaucoup d'énergie. Les 7 premières minutes? Ce n'est pas facile quand les meilleurs au monde te tournent autour...

Genoni: "le Mondial est loin d'être terminé"

LEONARDO GENONI (portier de la Suisse): En tant que gardien, tu dois toujours être prêt à entrer en jeu quand on a besoin de toi. Remplacer le titulaire n'est cependant jamais évident. C'était très motivant d'évoluer devant autant de fans suisses. J'espère qu'on les reverra dimanche. La plus grande victoire de ma carrière en équipe nationale? Le Mondial est encore loin d'être terminé.

FABRICE HERZOG (attaquant de la Suisse): Il faut remercier Genoni, c'est lui qui nous a permis d'obtenir ce résultat. Il a fait des arrêts très importants. Je n'aurais jamais imaginé que je réussirais un jour un doublé face au Canada. J'ai simplement essayé de faire de mon mieux.

C'est le genre de victoire qui crée des liens entre les joueurs

VINCENT PRAPLAN (attaquant de la Suisse): On mérite cette victoire pour le travail effectué en 3e période, on a beaucoup patiné. On aurait même pu marquer le 3-2 avant la 60e minute. Mais ces deux points nous font du bien en vue des quarts de finale. C'est le genre de succès qui crée des liens entre les joueurs.

C'était dur de remonter un déficit de 2-0 avant le 3e tiers. En y parvenant, on a démontré qu'on a du caractère. La patinoire était vraiment bruyante, ça nous a donné beaucoup d'énergie. Si notre 1er but était tombé 5-6 minutes plus tard, ç'aurait été un peu limite. Ma réussite du 2-2? Un peu chanceuse. Marquer contre la meilleure équipe, c'est spécial. On jouera encore mieux dimanche contre la Finlande.      

Demers: "on doit jouer mieux que ça"

JASON DEMERS (défenseur du Canada): On doit jouer mieux que ça. On a pris des pénalités évitables en fin de match. Et nous avons raté beaucoup d'occasions. Quand tu ne les mets pas au fond, tu donnes des raisons d'espérer à l'adversaire. Les Suisses ont souvent eu de la chance sur les rebonds lors des duels. Mais ils jouent bien, compact. Le gardien qui est entré en jeu les a gardés dans le match.

JON COOPER (coach du Canada): Il y avait beaucoup de supporters suisses, et peu de Canadiens dans les gradins. On a pris le départ qu'on voulait, en menant rapidement au score. Ensuite, on aurait pu marquer le 3-0, mais au lieu de ça le 2-1 est tombé. La Suisse sait jouer durement, j'aime bien son style.

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De Paris, Michaël Taillard