A Genève, normalement lorsque les étrangers vont, tout va. Et comme depuis le début de la saison, les mercenaires font le job, tout va. On pensait que ce serait pareil contre Zurich. Triplé de Fehr, un but pour Winnik, un pour Wingels. Mais cela n'a pas suffi. Parce que la défense n'a pas tenu la distance et parce que Descloux n'a pas été déterminant.
Et aussi parce que Zurich a été réaliste. Parce que les Zurichois n'ont jamais abdiqué alors que les Genevois ont mené quatre fois au score dans les deux premiers tiers. Mais Roe, Noreau, Pettersson et Hollenstein ont été des leaders majuscules pour permettre aux Lions de repartir des Vernets avec la totalité de l'enjeu. Les Alémaniques ont fait la différence en fin de troisième tiers avec Hollenstein (6-7, 56e) sur leur seul power-play.
ats/scho