Genève gagne dans la douleur contre Zurich
Genève-Servette s'est imposé en match avancé de la 11e journée face aux ZSC Lions 2-1 après prolongation. Paul Savary a crucifié les Zurichois après 63'24".
Deux jours après sa folle débauche d'énergie à l'occasion de son
déplacement à Fribourg, les Genevois étaient à plat mentalement. La
tâche est devenue d'autant plus ardue pour eux qu'ils ont encaissé
un but dès la 3e minute alors qu'ils évoluaient en supériorité
numérique.
Lakhmatov a pu remonter le puck avant d'adresser une passe au
Canadien Johner qui trompait Mona au premier poteau. C'est le
troisième match consécutif que les hommes de Chris McSorley
encaissent un but à 5 contre 4.
Une équipe zurichoise sans âme
La suite constitua un long pensum pour les Genevois face à des
Lions de Zurich toujours aussi «malades» que lors des deux saisons
précédentes. Face à cette équipe sans âme, Genève-Servette a dû
attendre le début de la troisième période pour égaliser par Höhener
en supériorité numérique.
Le tir lointain du défenseur genevois a sans doute été dévié par
le dos de Vigier et a surpris Sulander. En prolongation, Savary
jaillissait pour son deuxième but de la saison. Les Lions subissent
ainsi leur troisième revers consécutif.
si/alt
Publié
LNA, 11e journée (11.10)
GE-Serv.-ZSC L. ap 2-1 (0-1 0-0 1-0)
Ambri -Berne VE 19h45
Bâle -Lakers VE 19h45
Davos -Lugano VE 19h45
SCL T. -Kloten VE 19h45
Zoug -Fribourg VE 19h45
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Classement
1.GE-Serv. 12/23
2.Lugano 10/19
3.Fribourg 10/19
4.Zoug 10/18
5.Davos 11/18
6.SCL T. 11/18
7.Berne 10/17
8.Lakers 10/14
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9.Kloten 10/14
10.Ambri 9/11
11.ZSC L. 10/10
12.Bâle 11/ 5
La demande de Genève rejetée
Le Juge unique de la Ligue nationale, Reto Steinmann, n'est pas entré en matière au sujet de la demande de Genève-Servette d'ouvrir une enquête contre Benjamin Plüss de Fribourg Gottéron (pour une charge contre Thomas Déruns).
La demande est intervenue trop tardivement. Même si les délais avaient été respectés, le juge manquait d'éléments pour une sanction ultérieure concernant le comportement de Benjamin Plüss.