Publié

Gil Montandon va passer la barre des 1000 matches de LNA

Gil Montandon a montré qu'il avait encore de beaux restes
Le Neuchâtelois de Fribourg reste un élément-clé à 42 ans.
Gil Montandon fêtera, vendredi soir avec Gottéron face à Kloten, son 1000e match de LNA. Le Neuchâtelois de 42 ans revient sur une carrière "qui n'est pas encore terminée".

S'il n'a plus les jambes de ses 20 ans, il a tout de même déjà
22 points (7 buts, 15 assists) à son compteur en 39 matches cette
saison. Associé au Finlandais Toni Makiaho depuis son arrivée face
à GE-Servette, Montandon a même doublé son total de réussites au
meilleur moment pour sa formation qui se bat pour les playoff. "Il
reste cinq équipes pour trois places, mais nous sommes sur la bonne
voie avec Fribourg".



Du haut de ses 43 ans (il les fêtera en avril), Gil Montandon joue
toujours en LNA à l'heure où d'autres ont mis un terme à leur
carrière dix ans plus tôt. Le Neuchâtelois de Fribourg devrait
d'ailleurs signer un nouveau contrat d'une année à St-Léonard.
Retour sur un quart de siècle en sa compagnie.

Premier match et premier but contre Davos

Le premier match, et le premier but: "C'était
avec Gottéron et nous avions gagné contre Davos, le premier match
de la saison. A cette occasion, j'avais eu la chance de marquer mon
premier but en LNA. Au cours de la préparation, j'avais eu un
contact avec Rotzetter et il s'était blessé. Malheureusement pour
lui et heureusement pour moi, j'avais même eu la chance de jouer
sur la première ligne".



Le puck du but: "Je ne suis pas très attaché à ce
genre de babioles. Je crois qu'on me l'avait gardé, mais je ne sais
pas où il est. Par contre, c'est une chose à laquelle je fais
attention pour les autres. Lorsque j'ai fait l'assist pour le
premier but de Lauper, je le lui ai apporté".



Les débuts en LNA: "Je suis arrivé au sein d'une
génération gâtée. Je faisais partie des premiers joueurs à débuter
leur carrière comme professionnel. Au début, j'ai ainsi pu être
bien entouré. C'est une chance très importante pour avoir les bases
nécessaires pour la suite".



Meilleur et pire souvenirs: "Je ne suis pas
quelqu'un qui vit dans le passé. J'ai l'habitude de dire que mon
meilleur souvenir est encore à vivre. Pour le pire? Ne vivant pas
dans le passé, il est déjà oublié".

Douze ans avec l'équipe nationale

L'équipe nationale: "J'y ai joué durant 12
années de 20 à 32 ans. J'ai vécu de belles expériences comme des
Jeux olympiques, des Championnats du monde. J'ai même évolué durant
un ou deux camps de préparation avec Ralph Krueger. M'étant fait
mal à une épaule à cette occasion, j'ai préféré lui demander de ne
plus me sélectionner".



Fribourg Gottéron: "C'est évidemment le club avec
lequel j'ai passé le plus de temps. Hormis un stage à Berne, j'y
suis resté de nombreuses années. J'ai vécu de très bons moments et
d'autres plus difficiles. Il y a peu, le club était à deux doigts
de la faillite. Ca aide à rester humble et de se rendre compte que
tout peut être éphémère".



La saison 2008/2009: "La priorité était de faire
resigner des joueurs comme Sprunger ou Plüss, rigole-t-il. Moi, je
ne suis pas pressé. Une fois les négociations lancées, cela a été
facile de se mettre d'accord. Il nous reste deux ou trois détails à
parapher, mais rien de bien compliqué".



si/seb

Publié

La fiche de Gil Montandon

Date de naissance: 28 avril 1965

Origine: Neuchâtel

Position: Centre

Clubs: Neuchâtel, Lausanne, Berne et FR Gottéron

Matches internationaux: 156

Matches de LNA: 999

Buts: environ 420 (les statistiques débutent lors de la saison (1984/1985)

Assists: environ 430 (les statistiques débutent lors de la saison 1984/1985)

"Entraîneur pourrait m'intéresser"

Jouer avec votre fils Arnaud (17 ans) qui évolue aux juniors de Neuchâtel: "Je ne veux pas forcer pour y arriver. Quand je vois que la famille Chiriaev joue à La Chaux-de-Fonds, c'est sûr que ça donne des idées. Toutefois, je ne fais pas une fixation. Et d'ailleurs, je ne sais pas s'il n'y a que des côtés positifs à une aussi grande cohabitation. Par exemple, je me demande si un fils ne se développe pas plus rapidement sans son père tout le temps à ses côtés. Et moi qui suis encore un gamin dans le vestiaire, je ne m'amuserais peut-être pas autant si je devais montrer l'exemple à mon fils".

L'après-hockey: "Sans me tarauder sans arrêt, c'est évident qu'à mon âge on y songe. Une blessure est vite arrivée et pourrait me mettre sur la touche définitivement. Je participe déjà à un projet de centre sportif dans la région, je ne me fais pas de souci pour trouver du travail. Entraîner pourrait aussi m'intéresser. L'aspect mental et pédagogique me plaît beaucoup, car il faut se rendre compte que le coach n'est plus là pour apprendre à jouer à ses hommes".