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Fribourg Gottéron veut y croire

Andrei Bykov est l'une des révélations fribourgeoises.
Andrei Bykov est l'une des révélations fribourgeoises.
Sur le papier, Gottéron n'a aucune chance. Berne, grand dominateur de la saison, est le gros favori. Cela n'empêche pas Bykov & Cie de penser à l'exploit en 1/4 des playoff.

Pour son retour en playoff, Fribourg s'offre un joli défi et un
beau derby face à son voisin Berne, en quarts de finale. Ce choc
fera revivre la finale de 1992, le dernier duel des 2 clubs dans la
lutte pour le titre, enlevé par le club de la capitale (3-2).



Mais cette fois-ci, ce sont les Bernois qui partent favoris de
cette série. Dominateurs de la saison, les Ours sont en route vers
un 12e sacre national. Néanmoins, dans la même situation en 2006,
ils avaient été sortis par Kloten...



Avec son objectif déjà en poche, Gottéron veut croire en ses
chances.Invaincus dans la capitale cet hiver, Sprunger & Cie
devront cependant se surpasser.

"L'envie est revenue dans le vestiaire"

- Après 3 saisons en playout, Gottéron retrouve à nouveau le
goût des sé ries finales. Qu'est-ce qui a fait la différence cette
année?




ANDREI BYKOV: Nous avons su prendre notre chance
et, surtout, nous n'avons pas craqué dans les matches décisifs en
fin de championnat. L'envie est ainsi revenue dans les vestiaires
et tout le groupe a pu jouer avec plus de plaisir. Mais si nous
sommes en playoff, c'est en grande partie grâce à Sébastien Caron
et Julien Sprunger, qui ont fait la différence. Julien a été
impressionnant cette saison, il a toujours marqué dans les moments
importants.



- Vous-même, vous avez éclaté cet hiver, depuis votre retour
du Mondial juniors. Votre satisfaction doit être encore plus
grande.




ANDREI BYKOV: Cette qualification m'a beaucoup
touché. Je suis très émotif et cela a été une délivrance. De plus,
j'ai pu évoluer dans un bloc-clé. Avec Sprunger et Pluess, notre
rôle est de marquer les buts. Et quand nous sommes sur la glace,
nous avons une bonne entente et énormément de plaisir. Cela fait la
différence. La pression? Elle vient surtout de moi. Ni le coach, ni
l'équipe ne nous a mis de la pression. C'est pourquoi j'aimerais
rester à Gottéron. Je ne me vois pas ailleurs!

"Ce duel sera chaud, ce sera une guerre"

- Comment abordez-vous votre duel face à Berne en quarts de
finale?




ANDREI BYKOV: Nous partons l'esprit tranquille et
en étant libérés d'un poids. Ce duel sera chaud, ce sera une
guerre. Nous savons qu'il n'est pas impossible de gagner à Berne.
Donc cela nous motive encore davantage et nous devrons jouer sur
les émotions pour espérer de bons résultats. Au-delà du côté
mental, nous devrons montrer énormément de discipline. Nous n'avons
jamais vraiment eu une tactique pour contrer certains blocs, nous
devrons nous concentrer sur notre jeu et éviter les pénalités
stupides.



- Cependant, vous n'avez pas les mêmes arguments que Berne.
N'avez-vous pas peur que votre ligne soit muselée?




ANDREI BYKOV: En fait, notre ligne n'a jamais
vraiment été muselée cette saison. La seule fois, c'était contre
Genève, et encore, nous avons réussi à faire la différence. Mais
muselés ou non, nous devrons donner le maximum.

"La seule déception est Laaksonen"

- Au niveau des étrangers, Gottéron ne fait également pas le
poids...




ANDREI BYKOV: Je ne pense pas! La seule déception
est Laaksonen. On attendait plus de lui offensivement. Sinon
Chouinard est essentiel pour notre défense. Il gagne énormément
d'engagements. Et pour Heins, il n'y a rien à redire.



TXT/Propos recueillis par Sébastien Clément

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Sébastien Bordeleau: "nous avons toujours bien géré la pression"

- Après avoir dominé le tour qualificatif, Berne défie Gottéron confiant!
SEBASTIEN BORDELEAU: Bien sûr, nous avons fait une bonne saison, mais il ne faut pas regarder en arrière. C'est joli de finir premier, mais si c'est pour perdre en quarts, comme il y a 2 ans, cela ne vaut pas la peine. C'est une nouvelle page, sur laquelle il faut tout réécrire. On repart à zéro. De plus, Gottéron, qui a mérité d'être là, est en pleine confiance. Fribourg a joué ses derniers matches avec plus d'intensité. Plusieurs joueurs peuvent aussi faire la différence, tels que Caron, Sprunger, voire Bykov.

- Donc la pression est sur Berne. Peut-elle être fatale pour vous?
SEBASTIEN BORDELEAU: Nous sommes assez forts mentalement. Nous avons toujours bien su gérer la pression. Depuis le début de saison, elle est sur nos épaules, car les dirigeants voulaient absolument finir en tête pour s'assurer un billet pour la Champions League. Et avec le mauvais début de saison que nous avons connu, nous avons bien réagi... Au niveau des joueurs étrangers, la concurrence est saine. Je ne me mets pas trop de pression. Depuis l'arrivée de Gamache, nous avons pu changer la dynamique du groupe. C'est positif.

- Quelle sera votre tactique pour ne pas être gêné par Gottéron?
SEBASTIEN BORDELEAU: Si nous jouons comme nous savons le faire, il n'y aura pas de problème. Fribourg possède un bon système défensif, avec un Caron qui effectue les 1ers et 2es arrêts. Nous, nous n'allons pas changer beaucoup de chose. Donc, ce sera un duel serré avec deux équipes qui vont miser sur leur défense.Car nous allons d'abord assurer l'arrière-garde avant de partir à l'attaque. Gottéron a certes gagné deux fois chez nous cette saison, mais nous voulons remettre les pendules à l'heure. Et nous avons gagné nos deux rencontres à St-Léonard cet hiver.

TXT/seb