Sur une échelle de la colère allant de 1 à 10, Streit a confié se trouver à... 11. "Je suis habitué à disputer 80 matches en NHL, argumente le défenseur bernois. A la Spengler, le rythme est élevé mais le jeu n'est pas très physique. En résumé, j'aurais pu profiter des matches et le risque de blessure n'aurait pas été plus grand qu'à l'entraînement avec Berne."
Josi plus modéré
Roman Josi, qui aurait dû évoluer avec Fribourg-Gottéron et qui s'est aussi vu refuser le laisser-passer, s'est pour sa part montré plus mesuré dans ses propos. "J'y serais allé volontiers, car je suis ce tournoi depuis que je suis enfant. Mais Berne est mon employeur et la décision finale lui appartient."
Sven Leuenberger, le directeur sportif du CP Berne, a justifié la décision du club, qui est déjà contraint de mettre à disposition du Team Canada John Tavares, Byron Ritchie, Travis Roche et Geoff Kinrade. "Si j'étais joueur, je demanderais également à disputer la Spengler. Mais ce n'est pas mon rôle de laisser partir six de nos meilleurs joueurs à Davos. Leur objectif doit être de remporter le championnat avec Berne. En outre, nous devrions continuer à payer leur salaire même s'ils se blessaient. Berne n'a jamais autorisé ses joueurs à disputer la Coupe Spengler. Le règlement de l'équipe vaut aussi pour Streit et Josi."
si/tai