Les Fribourgeois n'ont pas flanché. Dans une partie débridée, les joueurs de Gottéron sont parvenus à maintenir un but d'avance pour prendre le meilleur sur les Zurich Lions. Les pensionnaires de St-Léonard peuvent tirer un grand coup de chapeau à leur portier Benjamin Conz, auteur de deux arrêts déterminants en fin de match. Sur un rush de Roman Wick, le Jurassien a remporté son duel face à l'ancien attaquant de Kloten.
La force des Dragons aura été de profiter de chaque cadeau zurichois. Loin d'être inférieurs, les hommes de Marc Crawford ont simplement manqué de chance et offert trop d'opportunités aux Fribourgeois. Premiers de la saison régulière, ceux-ci n'ont pas manqué l'occasion.
Le talisman Andrei Bykov
Fribourg a entamé cette rencontre comme il le fallait. Et les Dragons ont eu cette chance qui sourit aux audacieux et aux vainqueurs en ouvrant la marque par Adam Hasani à la 5e minute sur un lancer précis que Flüeler n'a pas bien estimé. Zurich a répondu par Schäppi (8e) sur un excellent travail de Monnet et un Shawn Heins peu inspiré en la circonstance.
Absent de l'acte IV en raison d'une maladie (selon la version officielle), Andrei Bykov a fait son retour dans l'alignement des Dragons, et sa seule présence a eu pour effet de galvaniser les locaux, orphelins de Christian Dubé tombé au combat au cours de la même rencontre.
Une fin de rencontre à suspense
Le topscorer fribourgeois a servi une passe géniale à Benjamin Plüss sur le 3-1 et fut à l'origine du 4-1 signé Ngoy à la 30e. Trois longueurs d'avance à la mi-match pour les Fribourgeois et peut-être le sentiment inconscient que la victoire était validée.
Mais le champion possède cette capacité à revenir, même dans les moments difficiles. Bastl (32e) et Blindenbacher (43e) ont redonné espoir aux leurs. De quoi faire trembler les hommes de Hans Kossmann trois minutes, le temps pour Simon Gamache d'inscrire le 5-3 d'un ingénieux coup de patte.
Puis Kenins a mystifié Conz (55e) et St-Léonard s'est remis à frissonner pour cinq minutes qui ont semblé durer une éternité. Mais c'est toujours dans les combats les plus âpres que se forgent les plus belles victoires.
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