Gottéron n'a pas dit son dernier mot

Ce Fribourg-Genève quatrième du nom ne restera pas dans les mémoires. L'Histoire retiendra que Gottéron s'est un peu relancé en jouant de façon appliquée et disciplinée. Genève a pour sa part livré une partie des plus ternes. Lors des deux premiers tiers, hormis une action un peu chaude à la 14e, rien à signaler du côté des Genevois.

En face, il a fallu attendre la mi-match pour voir une véritable réaction. Peut-être que la perspective de disputer les trente dernières minutes de leur saison a redonné confiance aux Dragons. Toujours est-il que Gottéron a empoigné le problème dans le bon sens et que les hommes de Chris McSorley ont laissé faire.

Des Aigles amorphes

Si efficaces lorsqu'il s'agissait de gêner les desseins fribourgeois lors des trois premières manches, les Servettiens ont semblé amorphes. Même les rares possibilités en power-play n'ont eu d'effet sur la volonté des Aigles. Est-ce l'alignement modifié par Gerd Zenhäusern qui a mis dans l'embarras le collectif grenat? Peut-être.

Si Sprunger n'a pas marqué, il a montré l'exemple en bon capitaine en essayant de tirer dans toutes les positions. Une chose est sûre, Chris McSorley ne tolérera pas une deuxième performance pareille de ses troupes. L'acte V agendé samedi sera à n'en pas douter très disputé si Fribourg joue avec la même détermination et si les Aigles retrouvent un brin de volonté.

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ats/fg