Le défenseur de Davos Lukas Gerber à l'interview

sf.tv: Lukas Gerber, le HC Davos se trouve
dos au mur dans la série contre Gottéron. Comment la roue
pourrait-elle tourner en votre faveur?



LUKAS GERBER: Parce que nous avons du caractère
et de la volonté.



- Davos a donné l'impression d'être fatigué lors des dernières
rencontres. Est-ce que le quart de finale contre Lugano ne vous a
pas laissé trop de traces?



LUKAS GERBER: Nous avions l'avantage d'être
restés dans le rythme, mais nous avons sans doute perdu un peu
d'énergie dans l'aventure. Il nous manque la force de faire la
décision dans le 3e tiers, ce que nous avions fait à de nombreuses
reprises lors de la phase de qualification.



- Le jour de repos supplémentaire, dimanche, vous a donc sans
doute fait du bien?



LUKAS GERBER: C'était naturellement positif pour
nous, nous avons davantage d'énergie à présent. Fribourg a utilisé
quelques joueurs à outrance ces derniers temps, mais ceux-ci ont
également pu se reposer. En fin de compte, cela ne constitue donc
pas forcément un gros avantage pour nous.



- Comment peut-on lutter contre la fatigue?



LUKAS GERBER: Tout se passe dans la tête. Nous
sommes dos au mur et nous devons tout donner. Cela ne joue donc
aucun rôle, si l'on est fatigué ou non.

"Gottéron laisse peu d'espaces"

- Le HCD a eu de la peine à la concrétisation avec un seul
but inscrit lors des 2 derniers matches...



LUKAS GERBER: Plusieurs facteurs entrent en ligne
de compte. En premier lieu, Sébastien Caron a joué de manière
extraordinaire devant le filet de Gottéron. Deuxièmement, Fribourg
joue de manière très compacte devant le but, laisse très peu de
place pour les contre-attaques et les passes diagonales. C'est
pourquoi nous ne nous créons pas beaucoup d'occasions.



- Fribourg est votre club d'origine, vous y retournerez la
saison prochaine. Cette série doit être spéciale pour
vous?



LUKAS GERBER: Oui, elle l'est. Cela me donne une
motivation supplémentaire.



Propos recueillis par Stephan Felder et Philippe Jäggi
(sf.tv).



Adapté de l'allemand par Michaël Taillard