Fribourg domine Berne, Genève s'incline

Devant une patinoire qui affichait complet, Fribourg Gottéron a
égalisé dans la série face à Berne au terme d'une rencontre riche
en rebondissements. Les Bernois avaient pourtant rapidement pris
l'avantage grâce à un but de Bordeleau dès la 3e minute déjà. Le
Canadien déviait un envoi de Rüthemann pour tromper Sébastien Caron
en supériorité numérique. Après avoir été dominé durant la première
période, Fribourg Gottéron a parfaitement relevé la tête, faisant
jeu égal durant la période intermédiaire.

Sprunger et Pluess héros du match

Le dernier tiers-temps a été majoritairement dominé par les
Dragons, qui ne se sont toutefois pas créé beaucoup d'occasions
dangereuses. Lors de la dernière minute, Benjamin Pluess égalisait
mais Brent Reiber annulait la réussite car Marco Bührer avait
déplacé son but. L'arbitre accordait donc un penalty que Sprunger
concrétisait brillamment - après 15 minutes d'attente puisqu'il a
fallu nettoyer la glace - pour arracher la prolongation. En
supériorité numérique, les Dragons ont conquis la victoire après 46
secondes seulement pour remettre les pendules à l'heure dans cette
série.

Arrestations après le match

Quelques échauffourées se sont produites durant le match dans
l'enceinte de la patinoire St-Léonard. Après la victoire de
Fribourg sur Berne, les forces de l'ordre se sont interposées à
plusieurs reprises entre les supporters des deux équipes. Dix
personnes, dont cinq mineurs, ont été arrêtées.



Un jeune de 17 ans a été blessé lors d'une altercation en gare de
Fribourg. Il a été transporté en ambulance à l'hôpital cantonal. La
porte d'entrée d'un établissement public ainsi que deux bus des
transports publics ont été endommagés par des supporters
fribourgeois, précise la police. Les dégâts s'élèvent à plusieurs
milliers de francs.

Genève à l'agonie

Le Lido demeure une terre hostile
pour Genève-Servette. Les Genevois ont été complètement dépassés
par le rythme des Lakers. Deux pénalités infligées à Keller et à
Trachsler ont débouché sur les deux premiers buts saint-gallois en
moins de 7 minutes. Le décor était planté. La situation était
d'autant plus périlleuse que Chris McSorley a écopé d'une pénalité
pour avoir houspillé l'arbitre Dany Kurmann.



Mona a pu tenir la maison avant que Bezina ne trompe Marco Streit
d'un tir puissant alors que Genève-Servette évoluait à 4 contre 3.
En deux minutes, les Lakers réussissaient le break en deuxième
période grâce à Nordgren, laissé complètement seul au milieu de la
glace, et par Reuille. Les Genevois ont dû composer avec l'absence
de leur maître à jouer Serge Aubin. Le Canadien est blessé depuis
le premier match. Il souffrirait d'une déchirure abdominale.

Les Lions font le break

La rencontre a débuté par un coup de théâtre puisque Rintanen
ouvrait la marque pour les Flyers après 15 secondes de jeu
seulement. Mais les Lions ne se sont pas laissé démonter devant
9'580 spectateurs - record de la saison - même quand Rintanen a
redonné l'avantage à ses couleurs à la 6e minute. Wichser dans un
jour faste a réussi un doublé mais Kloten a conservé l'espoir grâce
à un but de Grossmann à la 53e minute. Beat Forster assurait le
succès des Lions avec un but dans la cage vide à la dernière
minute.

Match de gala à Davos

C'est un véritable match de gala qui s'est joué sur les hauteurs
de la station grisonne de Davos. Zoug menait 4-2 à la mi-match mais
Guggisberg et Ambühl parvenaient à égaliser au cours de la
troisième période. Après 5'20" de prolongation, le jeune Janick
Steinmann trompait pour la cinquième fois Genoni pour apporter un
précieux succès à ses couleurs. Le champion en titre, mené 2-0 dans
la série, est plus que jamais en danger.



si/mor

Le protêt de Rapperswil rejeté

Le juge unique de la Ligue nationale, Reto Steinmann, a rejeté
le protêt déposé par Rapperswil-Jona lors du premier match de
play-off aux Vernets opposant Genève à Rapperswil (28 février). Les
Lakers s'étaient opposés à la décision de l'arbitre de ne pas
accorder de but à la suite du déplacement de la cage par Gianluca
Mona lors du penalty de Tom Koivisto.



Selon Reto Steinmann, l'arbitre Danny Kurmann a incontestablement
pris une décision portant sur les faits dans cette action et n'a
commis aucune faute technique. Le directeur de jeu n'avait pas
accordé de but car selon lui l'action était terminée. Tom Koivisto
n'avait plus le puck quand Mona a déplacé la cage.