Bienne fait le break face à Bâle

Le scénario de mardi s'est une nouvelle fois produit dans le
Stade de Glace. Absent durant la majeure partie de la rencontre,
Bâle n'a existé que quelques minutes lors de la dernière période,
revenant au score pour troubler quelques courts instants la
sérénité des 6343 spectateurs présents.

Décision rapide

Avant ce vain sursaut d'orgueil rhénan, Bienne s'est royaumé
pour prendre facilement trois longueurs d'avance sans vraiment être
inquiété par l'équipe bâloise. Truttmann et Miéville avaient pu
inscrire les deux premières réussites lors du premier quart d'heure
de jeu, mettant leur formation sur les rails du succès. Truttmann
les a imités à la 48e minute.



Trente secondes après le 3-0, Tschuor a marqué le but de l'espoir
pour Bâle. Mais une gestion catastrophique des minutes suivantes a
été fatale aux visiteurs. L'équipe de Glen Williamson possède (pour
combien de temps encore ?) une étiquette LNA mais elle a dû
passablement rétrécir au lavage pour avoir un visage aussi ridicule
en cette fin de saison.

Qu'importe le gardien...

Outre de nombreuses imprécisions techniques et une volonté
oubliée sur les bords du Rhin, le club de l'Arena St-Jacques a
écopé de trois pénalités mineures avec des conséquences majeures
pour surnombre. A ce niveau de la compétition, un tel degré
d'amateurisme est difficilement compréhensible. La dernière prison,
à la 55e, a permis à Bienne de «tuer» le temps alors que la
pression adverse se faisait quelque peu sentir.



Lors de la première manche, Pascal Caminada avait été titularisé à
la surprise générale et avait fait un travail très propre. Pour
cette deuxième rencontre, Marco Wegmüller a retrouvé son poste
devant le filet seelandais. Au plus fort de la courte poussée
adverse, l'ancien deuxième gardien de Berne a été phénoménal. A la
53e minute, il a réalisé trois arrêts de grande classe face à
Voegele et Tschuor pour préserver les deux longueurs d'avance de sa
formation.

Vaste blague

Grâce à la présence salvatrice de son dernier rempart, l'équipe
de Bienne a pu conserver son avantage jusqu'à la sirène finale, ne
tremblant qu'un minimum grâce à Tschantré qui a pu sceller le score
à la 59e minute.



Alors que Bâle avait sorti son gardien, Collenberg a stupidement
oublié le puck devant la cage désertée et le petit attaquant de
Stade de Glace a pu libérer tout le Seeland. Un dernier gag pour
une équipe qui ressemble de plus en plus à une vaste blague et qui
devra se ressaisir dès samedi pour la troisième manche sous peine
de militer en LNB en septembre.



si/kir

Bienne -Bâle 4-1 (2-0 0-0 2-1)



6'Miéville (Tschantré, Tuomainen.) 1-0 5c4



14'Truttmann 2-0



48'Truttmann (Tschantré) 3-0 4c5



48'Tschuor (L.Gerber, Hauer) 3-1 5c4



59'Tschantré 4-1 cage vide



Stade de glace: 6343 spectateurs



Arbitres: Kurmann; Wehrli, Wirth



Pénalités contre Bienne: 7x2'



Pénalités contre Bâle: 11x2', 1x10'



Les formations



Bienne: Wegmüller; Gossweiler, Reber; Diethlem,
Thommen; Kparghai, Fröhlicher; Weisskopf; Beccarelli, Peter,
Ehrensperber; Tuomainen, Miéville, Brägger; Truttmann, Tschantré,
Korsch; Pasche, Wetzel, Zigerli.



Absents: Meyer, Gerber, Kamerzin, Tremblay et
Burakovsky (tous blessés).



Bâle: Züger; Hauer, Collenberg; Horak, Wüthrich;
Gerber, Randegger; Bloch; Duda, Camenzind, Nüssli; Voegele,
Tschuor, Rubin; Schnyder, Walker, Della Rossa; Rieder, Studer,
Fuchs.



Absents: Hudec, Stalder, Plavsic et Papineau
(tous blessés), Spiridonov et Zanatta (surnuméraires), Sarault
(suspendu).