Le HC Lausanne veut rugir de plaisir en quarts des playoff

Les Lions vaudois ont montré le plus souvent les griffes mais
ont également parfois été mis en cage. Au final, le LHC ne termine
"que" 2e du tour préliminaire, derrière Bienne, malgré les 104
points engrangés. Les hommes de Malley ne font plus peur et devront
se méfier de tout le monde en playoff, à commencer par GCK
Lions.



Les Zurichois avaient déjà sorti en 1/4 le leader de LNB,
Langenthal, en 2007. L'entraîneur Paulin Bordeleau, qui a remplacé
Kevin Ryan en janvier (malgré un 3e rang!), mise sur le
plaisir.

"Je dispose de quatre bons blocs"

TXT: Lausanne reste sur une série de 6
victoires, de quoi entamer les playoff en confiance. L'êtes-vous
également?



PAULIN BORDELEAU: Même si nous restons sur un
match mitigé à Martigny (succès 3-2 après prolongation), tout va
pour le mieux. Toute mon équipe est en bonne santé, je dispose de
quatre bons blocs et c'est ce qui compte. Car c'est une nouvelle
saison qui commence...



- En tant que favori, la pression monte-t-elle pour ces
playoff?



PAULIN BORDELEAU: La pression est là et nous
devons faire avec. Lausanne était déjà favori en début de saison et
nous avons fait plus de 100 points... Nous devons avant tout
exécuter notre job.



- Depuis votre arrivée, qu'est-ce que vous avez changé à
Malley?



PAULIN BORDELEAU: Presque rien! L'équipe devait
simplement se montrer plus performante en défense et profiter
davantage des situations de power-play.

"Les joueurs n'avaient pas de plaisir"

- On a également évoqué une mauvaise ambiance dans le
vestiaire quand Kevin Ryan était à la tête de l'équipe.



PAULIN BORDELEAU: C'est vrai que quand je suis
arrivé, l'ambiance n'était pas extra... Les joueurs n'avaient pas
de plaisir. De ce côté-là, il y a eu du changement. Pour avoir une
équipe au top, tous les joueurs doivent se sentir bien mentalement,
et en confiance.



- Quels sont vos principaux atouts?



PAULIN BORDELEAU: L'équipe peut miser sur sa
rapidité. Nous nous déployons assez vite en attaque. Nous avons
également un avantage physique avec un groupe très costaud. Il
faudra s'appuyer sur nos forces pour gagner.



- Qu'est-ce que le groupe doit encore améliorer pour être au
top?



PAULIN BORDELEAU: Nous devons encore davantage
travailler dans notre zone défensive et notamment finir nos mises
en échec. En plus, nous avons tendance à nous laisser trop souvent
emporter dans le camp adverse.

"N'importe quelle équipe est dangereuse"

- Vous allez entamer les playoff face à GC. Pourquoi avoir
fait ce choix?



PAULIN BORDELEAU: Nous voulions jouer contre le
7e ou le 8e. En étant le 2e club à choisir, nous avons pris GC. De
toute manière, n'importe quelle équipe est dangereuse. On accorde
trop de crédit aux Zurichois, Lausanne aussi mérite d'être
respecté. Même si nous visons le titre, je ne regarde pas plus loin
que le premier match de vendredi.



- Avec Jinman et Brûlé, vous disposez de 4 étrangers. Est-ce
un avantage?



PAULIN BORDELEAU: Oui, nous avons ainsi plus de
profondeur. Avec cette concurrence, les étrangers savent ce qui les
attend, comme toute l'équipe.



TXT. Propos recueillis par Sébastien Clément