Hischier a endossé l'uniforme militaire avec retard. Certes, son école de 18 semaines a déjà commencé le 14 avril mais le rassemblement en caserne était alors impossible en raison des prescriptions contre le coronavirus.
Un devoir
A la place, les "bleus" ont reçu une formation théorique distillée sur internet. Mais les connaissances ont ensuite fait l'objet de tests qu'Hischier a tous réussis. Hischier considère le service militaire comme un devoir. C'est pourquoi il avait passé le recrutement l'année dernière.
"Ce fut toujours pour moi clair que j'effectuerai mon école de recrues cet été", explique le centre valaisan. Mais ce n'était pas clair de quelle façon. La crise du coronavirus n'a pas facilité les choses.
ats/lper
"Une solution parfaite"
Depuis le 11 mai, Hischier a rejoint la Haute Ecole fédérale des sports à Macolin. "Ici en haut, il y a tout ce dont on a besoin pour une bonne préparation. C'est la solution parfaite", souligne l'international helvétique. Deux entraînements par jour figurent au programme. Là-dessus se greffent des conseils d'un nutritionniste et d'un entraîneur mental.