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"Papa est un génie"

Revue de presse
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Stanislas Wawrinka est évidemment au centre de l'attention au lendemain de sa victoire sur Novak Djokovic à l'Open d'Australie. A lire également les confidences de Didier Deschamps à quelques mois du Mondial au Brésil et les péripéties de Fribourg-Gottéron et du LHC.

"Papa est un génie!", peut-on lire dans le "Blick". Devant sa télévision, Alexia, la fille de Stanislas Wawrinka, a sans doute rendu l'hommage le plus émouvant après la victoire héroïque de son papa contre Novak Djokovic en quart de finale de l'Open d'Australie.

La presse suisse salue bien entendu largement l'exploit du Vaudois ce mercredi. "Irrésistible Stan", titre la "Tribune de Genève. "Wawrinka prend son destin en main",  s'exclame "24 heures" ou "Le plus bel exploit de Wawrinka" pour"L'Express/L'Impartial".

"Je suis encore un peu sonnée", avoue Ilham, la femme de Stan, dans "Le Matin". "Mais je suis très fière".

"Stan commence à faire peur à tout le monde"

Un mental d'acier pour Stan. [KEYSTONE - Joe Castro]
Un mental d'acier pour Stan. [KEYSTONE - Joe Castro]

Toujours dans "Le Matin",

Jakob Hlasek

analyse la progression de Wawrinka. "Tout le monde parle de métamorphose, mais ce n'est pas ça. Il a avancé à son rythme. Aujourd'hui, il est devenu plus malin dans l'échange, et avec les victoires, sa confiance grandit".

"En fait, Stan commence à faire peur à tout le monde. Il n'y a qu'à voir comment Djokovic a raté les deux derniers points du match", conclut l'ex-joueur et capitaine de Coupe Davis helvétique.

Pour "La Liberté" "Stan the Man a appris de ses défaites. Lui qui était bon mais qui péchait toujours face aux meilleurs a franchi un nouveau cap. A 28 ans, il a la vie devant lui. Tous les rêves lui sont désormais permis".

"Magnus Norman est un vrai coach"

"24 heures" rend, lui, hommage au duo Magnus Norman/Stanislas Wawrinka. "Le Suédois, qui a mené deux fois Robin Soederling en finale de Roland-Garros, est un vrai coach. Pas une figure bling-bling à la Boris Becker, le nouvel homme de coin de Djokovic".

"On n'est pas des supertalents, on n'a pas une main exceptionnelle. On est avant tout des travailleurs", se plaît à dire Norman. Wawrinka confirme. "Magnus me pousse à l’entraînement, c'est là que tout se forge".

Le mot de la fin revient à Michel Pont, entraîneur-adjoint de l'équipe de Suisse de football dans "Le Matin". "La manière dont il a exprimé sa joie montre qu"il en garde sous la semelle"...

Deschamps et sa "méconnaissance" du foot suisse

Hitzfeld [KEYSTONE - Peter Klaunzer]
Hitzfeld [KEYSTONE - Peter Klaunzer]

Dans l'actualité hors tennis, la plupart des quotidiens romands proposent une interview de

Didier Deschamps

. Le sélectionneur de l'équipe de France s'est confié à "Sportinformation", à un peu moins de 5 mois du début de la Coupe du monde.

"La Suisse est favorite du groupe et elle le mérite", s'exclame Deschamps. "Je connaissais déjà cette équipe, j'ai vu un peu comment elle jouait".

Que lui vient-il à l'esprit en entendant "football suisse"? "Euh..., les joueurs, qui jouent dans des grands clubs. Surtout. Et il y en a quelques-uns", se contente-t-il alors de répondre après un long, très long silence qui en dit beaucoup sur ses connaissances réelles du football suisse...

Du mieux à Gottéron, un renfort au LHC?

En hockey sur glace, Fribourg-Gottéron a enfin remporté deux victoires d'affilée, une première depuis novembre. "Ne pas crier hip hip hourra trop vite", tempère tout de suite "La Liberté".

"Si Gottéron a livré sa meilleure performance de l’année, s'il a pris conscience – les attaquants surtout – que défendre était une nécessité, sa marge de progression est importante. En supériorité numérique notamment, alors que la triplette Sprunger-Bykov-Monnet manque toujours autant de réussite".

Enfin, on apprend dans "24 heures" qu'un certain Simon Gamache pourrait débarquer à Malley, histoire que "le Lausanne HC augmente encore ses chances de disputer les playoff".

Stéphane Altyzer

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