Vainqueur à Melbourne, "Stanimal" a connu son jour de gloire et la presse romande ne s'y est pas trompée. "Stan écrit son nom dans l'histoire" dans "20 minutes", "Stanislas Wawrinka brise Nadal et réussit l'impossible exploit" pour "24 Heures" ou encore "Champion! Il n'y a plus d'autre mot" dans "Le Matin" ont ainsi rendu hommage au sacre du tennisman vaudois.
Pour le quotidien vaudois "24 Heures", Wawrinka a réussi l'impossible exploit et que ce succès en appelle d'autres. Et d'ajouter que pour Stan, la gloire n'est pas un frein au dévouement, faisant allusion au fait que le nouveau no 3 mondial disputera la Coupe Davis face à la Serbie le week-end prochain.
"Couronné dans le chaos devant un Nadal en sang et en larmes, Wawrinka accède au cénacle des vainqueurs en Grand Chelem. Il ne sera plus jamais un vient-ensuite", lance "Le Matin". Et le quotidien orange de lâcher dans son édito que c'est le moment ou jamais de faire l'Histoire et tenter de remporter la Coupe Davis à condition que Roger Federer accepte enfin de s'y intéresser.
De Saint-Barthélemy à Stan-Barthélemy
Toujours dans "Le Matin", l'ancien champion suisse Jakob Hlasek estime que "Stan a changé de statut et sait maintenant qu'il peut battre les meilleurs"
"20 minutes", "24 Heures" et "Le Matin" ont par ailleurs suivi la finale dans le village d'origine du Vaudois à Saint-Barthélemy, rebaptisé Stan-Barthélemy pour l'occasion, ainsi qu'au TC Lausanne, club où il est licencié.
Enfin, dans "La Liberté", on retrouve une interview de Dimitri Zavialoff, entraîneur de Stanislas Wawrinka jusqu'en 2010. Pour ce dernier, "ce titre, il le mérite. C'est un travailleur au-dessus de la moyenne. J'espère que son parcours sera une source d'inspiration pour beaucoup d'enfants".
"Un gars simple au sommet"
Le succès du Vaudois a également fait les gros titres de l'autre côté de la Sarine. Dans "Blick", on parle de "l'heure de Stan" avant d'avoir droit à un portrait du héros du jour, de sa famille, son équipe et ses parents. Mais c'est Roger Federer qui reste le no 1 en Suisse alémanique, à l'image de la question du jour: "Roger reste le roi du sport suisse, mais qui est le no 2?" Dans les réponses à choix figurent Wawrinka, Ammann, Cancellara et Cologna
Le "Tages Anzeiger" parle, lui, de "la naissance d'un champion" et rappelle que Magnus Norman était le coach de Robin Soderling lorsque ce dernier avait battu Nadal à Roland-Garros en 2009 pour l'unique défaite de l'Espagnol à la Porte d'Auteuil à ce jour.
"L'Equipe" consacre une double page au triomphe de Wawrinka et salue l'entrée d'un nouveau Suisse dans la cour des grands, soulignant que la progression de Stan est un exemple à suivre et parlant d'un "gars simple au sommet". "Nadal a été vaincu par un dos bloqué et un Wawrinka débloqué qui l'a sacrément secoué", ajoute le quotidien français.
Défago et Gut en forme olympique
Mais Wawrinka n'est pas le seul Helvète à avoir droit aux louanges. Victorieux respectivement des super-G de Kitzbühel et de Cortina, Didier Défago et Lara Gut font également les gros titres.
"Défago retrouve les sommets" a titré "La Liberté", qui fait du Morginois un outsider légitime aux médailles dans les épreuves de vitesse à Sotchi.
"Le hurlement du champion a résonné dans Kitzbühel" lâche "20 minutes", qui parle de revanche sur le sort et de libération et qui cite Ruedi Huber, chef alpin de Swiss Ski: "Nous sommes sur le bon chemin". Pour "24 Heures", "Didier Défago" sait se surpasser, surtout quand on ne l'attend pas!" Pour "Le Nouvelliste", le Valaisan est "comme à la maison" sur la Streif.
Dans "L'Express/L'Impartial", Lara Gut redevient une vraie favorite pour les Jeux alors que le globe en cristal de super-G lui tend les bras. "La Tribune de Genève" salue la démonstration de la skieuse de Comano, qui a prouvé qu'elle était la reine du super-G, alors que pour "La Liberté", Lara Gut tient une "forme olympique".
Axel David